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lundi 1 avril 2024

Emmanuel Macron, l'athlète [Canular]

Paris, Île-de-France, France

Aujourd'hui est un grand jour puisque la Ville de Paris vient d'inaugurer une nouvelle sculpture en prévision des Jeux Olympiques de Paris. Les Jeux seront un grand événement pour la ville et la France tout entière et une sculpture à la hauteur de l'événement s'imposait. Le choix du Président de la République, Emmanuel Macron, a été un choix évident. C'est lui, en effet, qui ouvrira les jeux de la XXXIIIe Olympiade, le 26 juillet prochain. En outre, il se murmure qu'il participera également aux compétitions de breakdance mais cela reste à confirmer. 

jeudi 24 septembre 2020

Juliusz Leo

Cracovie (Kraków), Petite-Pologne, Pologne.

Les villes ont souvent connu une personnalité qui a développé sa ville et qui laisse derrière lui une place, un lycée ou une salle de spectacle à son nom. Parfois, une statue est édifiée en son souvenir. C'est le cas de Juliusz Leo (1861-1918), qui fut Président de Cracovie de 1904 à 1918. Par "Président", comprenez "Maire". À l'époque, Cracovie fait partie de l'Autriche-Hongrie. Leo transforma la ville et surtout il l'agrandit. Entre 1907 et 1915, la zone urbaine passa de 7 km² à 47 km². C'est donc tout naturellement qu'on le trouve accompagné d'une carte de la ville. Il a fallu cependant attendre 100 ans après sa mort pour voir édifier cette statue.

lundi 13 janvier 2020

Folktalaren (Orateur)

Borås, Västra Götaland, Suède.

Aujourd'hui, on imagine assez mal un candidat à une élection monter sur un tabouret pour faire un discours. Pourtant, il fut un temps où les hommes et les femmes politiques ne s'immisçaient pas encore dans les réseaux sociaux avec des images chocs entre deux publications de vos amis et voisins. Alors, ils tentaient de se faire connaître en tenant des discours publics, parfois avec les moyens du bord. Pas forcément besoin d'un micro et d'une salle quand on a de bonnes idées. Enfin… à une autre époque. Cette sculpture d'un orateur et de son public est placée devant l'hôtel de ville de Borås. Un endroit logique, même si on ignore si l'orateur a pu être élu. Passez l'écouter ou plutôt le voir à l'occasion.


mercredi 4 décembre 2019

Allies (Alliés)

Cité de Westminster (City of Westminster), Grand Londres, Royaume-Uni.

Deux hommes… deux Alliés… discutent tranquillement sur un banc londonien. Inutile de présenter le Président des États-Unis Franklin D. Roosevelt (1882-1945) et le Premier Ministre britannique Winston Churchill (1874-1965). Leur action pendant la Seconde Guerre mondiale est reconnue de tous. Aujourd'hui, le Président actuel des États-Unis, Donald Trump, est à Londres pour commémorer le 70e anniversaire de l'OTAN. Prendra-t-il le temps d'aller admirer cette statue avec le Premier Ministre britannique actuel, Boris Johnson ? Et ces deux leaders actuels marqueront-ils autant leur époque que leurs illustres prédécesseurs ? J'en doute personnellement mais peut-être qu'un jour, on trouvera un banc avec des statues représentant Trump et Johnson et que personne n'en contestera leur légitimité. Rendez-vous dans 40 ou 50 ans sur ce blog…



lundi 11 mars 2019

Harry S. Truman

Rapid City, Dakota du Sud, États-Unis.

Mais pourquoi Harry S. Truman (1884-1972) est-il tout sourire en brandissant un journal annonçant sa défaite à l'élection présidentielle américaine de 1948 ? "Fake news" aurait-il l'actuel locataire de la Maison Blanche. Comme lui, Truman ne partait pas favori dans les sondages. La victoire de son concurrent républicain Thomas Dewey (1902-1971) était tellement certaine que les instituts de sondage avaient arrêté leurs enquêtes plus d'une semaine avant l'élection. Une élection tellement gagnée d'avance que le Chicago Daily Tribune, pro-républicain, a anticipé la Une célébrant leur candidat en titrant "Dewey defeats Truman" ("Dewey bat Truman"). Il faut dire que le journal faisait face à une grève et qu'ils ont dû avoir recours à un autre procédé d'impression plus long. Ce bouclage précipité entraîna l'erreur qui fit bien rire le vainqueur démocrate comme le montre plusieurs photos de l'époque.

Mais que fait cette statue à Rapid City ? Ne cherchez aucun lien entre le 33e Président des États-Unis et la ville du Dakota du Sud. Depuis 2000, des statues de tous les anciens présidents y ont été érigées. Les touristes qui vont admirer les visages de quatre présidents des États-Unis sculptées sur le Mont Rushmore peuvent ainsi découvrir les statues des autres dans cette ville toute proche.


jeudi 6 décembre 2018

Papież Jan Paweł II i Prezydent Ronald Reagan (Pape Jean-Paul II et Président Ronald Reagan)

Gdańsk, Poméranie, Pologne.

Si vous vous baladez dans le parc Ronald Reagan, à Gdańsk, vous croiserez sans doute ces deux promeneurs dont le parcours est quelque peu entravé par les fleurs qui ont été posées à leurs pieds. Le président américain Ronald Reagan (1911-2004) accueille dans son parc le Pape Jean-Paul II (1920-2005). Ou peut-être est-ce l'inverse ? Cette scène ne se passe pas en réalité dans la patrie de Jean-Paul II mais aux États-Unis. À Miami plus exactement. C'était en 1987, lors du deuxième voyage pastoral du Pape polonais aux États-Unis. Ces deux hommes ont clairement joué un rôle important dans la chute des régimes communistes en Europe de l'Est, deux ans plus tard. La ville polonaise leur rend ainsi hommage en reproduisant cette scène, "en gratitude des Polonais pour leur indépendance".

 

mardi 14 août 2018

Millicent Garrett Fawcett

Cité de Westminster (City of Westminster), Grand Londres, Royaume-Uni.

24 avril 2018, la statue d'une femme fait son apparition sur Parliament Square, à Londres. Autour d'elle, que des hommes : Winston Churchill, Nelson Mandela, le Mahatma Gandhi ou encore Abraham Lincoln. Il aura fallu du temps pour qu'enfin une femme soit honorée d'une statue sur cette place. Un hommage juste à Millicent Garrett Fawcett (1847-1929), qui, des années durant, s'est battue pour que les femmes obtiennent le droit de vote. C'est en 1918 que le Royaume-Uni accorda ce droit aux femmes de plus de 30 ans. Un siècle plus tard, c'est une Première Ministre, Theresa May, qui inaugura sa statue. Une œuvre rendue aussi plus originale que celles qui l'entoure par la bannière qu'elle brandit "Courage calls to courage everywhere" ("Le courage appelle le courage partout") et par les photos incorporées au piédestal. Au Royaume-Uni, en dehors de la famille royale, seuls 2,7 % des statues représentent des femmes.


lundi 15 janvier 2018

Džordžs Armitsteds ar dzīvesbiedri Sesilu Pihlau (George Armitstead et son épouse Sesila Pihlau)

Riga (Rīga), Vidzeme, Lettonie

Monsieur et Madame promènent leur chien dans le Bastejkalns Parks, à Riga. Pour l'occasion, ils se sont mis sur leur 31. Robe longue, chapeau et ombrelle pour Madame. Costume trois pièces et chapeau pour Monsieur. C'est vrai qu'ils ne sont pas n'importe qui. Lui, c'est George Armitstead (1847-1912), ou Džordžs Armitsteds dans sa forme lettonne. D'origine britannique, il fut maire de Riga de 1901 à 1912 et transforma fortement la ville, notamment en ouvrant de nombreuses écoles. Elle, c'est sa femme, Sesila Pihlau (1854-1940). Quant au chien, un chow-chow, certains soupçonnent qu'il s'agit, en fait, du chien du sculpteur et non de celui de la famille Armistead. La statue fut inaugurée par la Reine Elizabeth II d'Angleterre, le 18 octobre 2006.


vendredi 21 juillet 2017

Charles Buls

Bruxelles (Brussel), Région de Bruxelles-Capitale, Belgique

En ce jour de fête nationale belge, partons au cœur de Bruxelles, tout près de la Grand-Place. Là, sur une petite place, un homme assis tient un livre sur son cœur, alors qu'un chien mordille la manche de son manteau. Son nom est Charles Buls (1837-1914). Les Bruxellois connaissent bien ce nom qui a été donné tant à l'une des rues qui longent l'hôtel de ville qu'à des écoles mais sont-ils aussi nombreux à savoir qui il était ? Charles Buls fut le bourgmestre (l'équivalent du maire en Belgique) de la ville de Bruxelles pendant 18 ans, à la fin du 19e siècle. Passionné d'art, il a usé de toute son influence pour sauvegarder et rénover le patrimoine bruxellois, notamment la Grand-Place, s'opposant même aux projets du Roi Léopold II. On lui doit aussi l'édification de nombreuses statues dans l'espace public, dont celles du Petit Sablon. Alors, dédier une statue à Charles Buls était une évidence. La fontaine derrière lui représente des étapes de sa vie : ses voyages en Italie ou en Grèce mais aussi les œuvres qu'il a permis de sauvegarder comme l'Hôtel de Ville ou la Porte de Hal.


mercredi 28 juin 2017

Che con niño (Le Che avec l'enfant)

Santa Clara, Villa Clara, Cuba.

Une statue d'Ernesto Guevara (1928-1967), dit le Che, n'est pas vraiment d'une grande originalité à Cuba. Pourtant, cette œuvre est très étonnante. On remarquera tout de suite que le révolutionnaire ne porte pas les armes mais un jeune enfant. Ce n'est pas tout ! Le sculpteur a aussi placé une série de petits clins d'œil aux valeurs et aux renoncements du Che. Certains éléments sont très visibles, d'autres le sont moins. On verra ainsi aisément qu'un enfant chevauchant une chèvre est placé sur son épaule droite. Il symbolise l'enfant qu'il a été et est resté. Moins visible, à sa cheville gauche, on aperçoit un petit motard, en référence à son voyage en Amérique du Sud en 1951. Dans ses cheveux, un petit hamac montre le repos auquel il a renoncé. Sortant de son flanc gauche, une petite fille regarde par la fenêtre. Et dans sa poche : un livre, Don Quichotte, à qui il aimait être comparé. On va s'arrêter là car les éléments symboliques de cette statue sont si nombreux qu'on peut difficilement en faire le tour dans ce billet.


dimanche 22 janvier 2017

Don Camillo e Peppone (Don Camillo et Peppone)

Brescello, Émilie-Romagne, Italie

Ils ne pouvaient pas se voir en peinture mais en sculpture… c'est différent. Tout sourire, Don Camillo, le curé de Brescello, fait un signe de la main à son ennemi juré, Peppone, le maire communiste du village, qui le salue à son tour. Ces personnages imaginés en 1948 par Giovannino Guareschi (1908-1968) sont représentés ici sous les traits des deux acteurs qui les incarnèrent de 1952 à 1965 : Fernandel (1903-1971) et Gino Cervi (1901-1974). Fort logiquement, on retrouve Peppone devant la mairie et Don Camillo devant l'église. Les maires et curés actuels de Brescello se font-ils toujours la guerre ?

Don Camillo

dimanche 25 septembre 2016

Sculptures du Nobel Square (sans titre connu)

Le Cap (Kaapstad / Cape Town / iKapa), Cap Occidental, Afrique du Sud.

Quatre hommes alignés le long d'un quai, quatre des plus grandes personnalités sud-africaines, quatre lauréats du Prix Nobel de la Paix. Le premier est sans doute le moins connu : Albert Lutuli (v. 1898-1967) a lutté contre le régime de l'apartheid et a présidé l'African National Congress (ANC). Il a reçu le Prix Nobel en 1960. À sa gauche, l'Archevêque Desmond Tutu (1931-2021) a lui aussi milité pacifiquement contre le régime sud-africain, ce qui lui vaudra le Prix Nobel en 1984. Vient ensuite le dernier Président blanc d'Afrique du Sud, Frederik de Klerk (1936-2021). Durant sa présidence, il réforma l'État pour mettre fin au régime de l'apartheid. Il libéra ainsi Nelson Mandela, avec qui il reçut le Prix Nobel de la Paix en 1993. La dernière statue représente Nelson Mandela (1918-2013), leader emblématique de la lutte contre l'apartheid et premier Président noir. Ces quatre statues aux formes quelques peu disproportionnées rendre hommage à quatre hommes d'exception dont la notoriété a largement dépassé les frontières de l'Afrique du Sud.


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