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dimanche 2 juin 2024

¡Adiós, Cordera! (Au revoir, Cordera !)

Oviedo (Uviéu), Asturies, Espagne. 

Fin du 19e siècle dans la campagne du nord de l'Espagne, Pinín et Rosa disent au revoir à Cordera. Cordera n'est pas qu'une vache pour ces deux jumeaux. Elle est, en quelque sorte, une mère de substitution pour ces deux orphelins de mère. Seulement voilà, la vie est rude et leur père est bien obligé de la vendre. C'est, en gros, l'histoire racontée par Leopoldo Alas (1852-1901) dans le récit intitulé ¡Adiós, Cordera! et publié dans le recueil El Señor y lo demás, son cuentos en 1893. Cette sculpture y fait clairement référence.

samedi 21 octobre 2023

Vida (Vie)

Oviedo (Uviéu), Asturies, Espagne. 

La vie, c'est quoi ? Pour cette petite fille, c'est sans doute jouer, avoir des moments de complicité avec sa maman, c'est voir le monde d'en haut… Pour sa maman, ces moments de complicité sont sans doute aussi importants. On imagine cette scène comme la suite d'une baignade ou du bain. En tout cas, la suite d'un moment déjà complice et intime entre une mère et sa fille.

  

dimanche 4 juin 2023

La lechera (La laitière)

Oviedo (Uviéu), Asturies, Espagne. 

Tout évolue en bien ou en mal. Jusqu'aux années 1970 (du moins à Oviedo), on pouvait acheter du lait et du beurre à des laitières qui se déplaçaient avec un âne. Le lait était mis dans des pots à lait en métal transporté par l'âne. On est bien loin de bouteilles en plastique achetées au supermarché. Bien sûr, on peut regretter cette époque mais, si vous regardez cette sculpture en détails, vous remarquerez que l'âne a les pattes antérieures attachées. À ce travail déjà fatigant pour l'animal s'ajoute de la maltraitance : pour ne pas qu'il s'enfuie, on lui liait les pattes. Inimaginable aujourd'hui… 

dimanche 2 octobre 2022

La Torera

Oviedo (Uviéu), Asturies, Espagne.

Les temps changent. Il fut un temps où les passants se rendaient au parc Campo de San Francisco d'Oviedo pour se faire photographier par la très populaire Torera. Son concept ? Prendre ses photos dans le parc et non dans un studio. À cette époque, bien avant la photographie numérique, obtenir une photo en 15 minutes était une révolution. Josefa Carril, dite la Torera en raison des ballerines qu'elle portait, développait ses photos sur place grâce à un mélange de produits chimiques et à  l'eau du sceau accroché au trépied de l'appareil photo. Les jeunes enfants n'étaient pas oubliés : ils pouvaient montrer sur un petit cheval en carton. Aujourd'hui, faire une photo prend quelques secondes et pas besoin de développement. Ce sont désormais les passants du Campo San Francisco qui prennent la Torera en photo, parfois en posant avec elle, assis sur la chaise prévue à cet effet. Cette sculpture a demandé une année de travail à son concepteur.  

mardi 7 juillet 2020

El regreso de Williams B. Arrensberg (Le retour de Williams B. Arrensberg)

Oviedo (Uviéu), Asturies, Espagne.

Qu'on se le dise : Williams B. Arrensberg est de retour à Oviedo. Entouré de bagages, il semble attendre sur la place principale de la ville qu'on vienne le chercher. D'où vient-il ? Qui est-il ? Qui attend-t-il ? Personne ne le sait. À tel point qu'il attend là depuis… 27 ans, quand-même. Et encore… À voir ses habits et la modernité toute relative de ses bagages, il doit même venir d'une époque nettement plus lointaine. Peut-être un voyageur du temps ? Alors, si vous êtes celui ou celle qui devait venir le chercher, ne vous pressez pas. Il fait partie intégrante du paysage urbain maintenant. 

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