Osnabrück, Basse-Saxe, Allemagne.
"Allez, hue, cheval !" Un bâton surmonté d'une fausse tête de cheval et les voilà preux chevalier, cow-boy, indien ou jockey. Cet amusement ne date pas d'hier puisqu'en 1650, deux ans après les traités de paix de Westphalie, des enfants enfourchant des chevaux bâtons réclamèrent un souvenir de la paix au représentant de l'Empereur germanique Ferdinand III, Ottavio Piccolomini. Celui-ci fit frapper des pièces en argent montrant un enfant sur un cheval bâton. Si l'histoire se passe à Nuremberg, les traités ont été signés à Münster et Osnabrück. C'est dans cette dernière ville que, depuis 1953, tous les 25 octobre, les enfants de 4
e primaire défilent dans les rues jusqu'à l'Hôtel de ville où ils reçoivent un bretzel sucré des mains du maire. En 2019, 1400 élèves ont participé à cet événement. Le reste de l'année, cette sculpture rappelle la tradition.