Voyage à la rencontre de sculptures insolites, sympas, drôles ou étonnantes à travers le monde...
mardi 31 janvier 2017
vendredi 27 janvier 2017
Spel en zekerheid (Jeu et sécurité)
La Haye (Den Haag), Hollande-Méridionale, Pays-Bas.
Parfois la météo change le contexte d'une œuvre. Ces photos ayant été prise en janvier, elles montrent une famille de naturistes : la maman surveille ses trois enfants jouant sur un étang... gelé. Et forcément, on se dit qu'ils doivent greloter, voire qu'ils risquent une pneumonie. À l'origine, ces statues n'étaient pas disposées au milieu d'un étang mais devant le siège d'une société d'assurances, ce qui explique la référence à la sécurité dans le titre de l'œuvre. Le bâtiment est ensuite devenu le siège du Tribunal pénal international pour l'Ex-Yougoslavie. Le mot "sécurité" prend alors un autre sens. Les trois enfants ont continué à y jouer jusqu'en 2012, quand on leur a trouvé un environnement plus naturel, plus propice au jeu.mercredi 25 janvier 2017
Pluie
Lausanne, Vaud, Suisse.
Les œuvres de Jean-Michel Folon sont facilement reconnaissables avec ses bonshommes en manteau long portant un chapeau. L'artiste qui s'est illustré tant dans la sculpture que dans la peinture est belge, même s'il a vécu longtemps en France. La Belgique est connue tant pour son surréalisme que pour sa pluie. Les deux sont mêlés dans cet œuvre. Il ne pleut pas et pourtant cet homme a ouvert son parapluie, qui génère lui-même la pluie. Autre aspect surréaliste : la statue est placée à l'entrée du Musée olympique à Lausanne. Ce musée est certes entouré de sculptures mais elles sont, pour la plupart, liées au sport. Que fait cette œuvre à l'entrée du musée ? Nous l'ignorons.dimanche 22 janvier 2017
Don Camillo e Peppone (Don Camillo et Peppone)
Brescello, Émilie-Romagne, Italie
Ils ne pouvaient pas se voir en peinture mais en sculpture… c'est différent. Tout sourire, Don Camillo, le curé de Brescello, fait un signe de la main à son ennemi juré, Peppone, le maire communiste du village, qui le salue à son tour. Ces personnages imaginés en 1948 par Giovannino Guareschi (1908-1968) sont représentés ici sous les traits des deux acteurs qui les incarnèrent de 1952 à 1965 : Fernandel (1903-1971) et Gino Cervi (1901-1974). Fort logiquement, on retrouve Peppone devant la mairie et Don Camillo devant l'église. Les maires et curés actuels de Brescello se font-ils toujours la guerre ?
Don Camillo |
vendredi 20 janvier 2017
Coqueta (Coquette) / La girafa (La girafe)
Barcelone (Barcelona), Catalogne, Espagne.
Comment se prépare une girafe coquette avant de sortir dans un grand restaurant de Barcelone ? Se maquille-t-elle pour cacher ses taches ? Se met-elle un beau collier autour de son long cou ? Chausse-t-elle des haut-talons pour paraître encore plus grande ? Ou reste-t-elle naturelle parce qu'une girafe est un des animaux les plus beaux, les plus élégants et les plus fascinants au monde ?lundi 16 janvier 2017
Architectural fragment (Fragment architectural)
Melbourne, Victoria, Australie.
Mais que se passe-t-il avec cette bibliothèque ? Est-elle en train de couler comme le Titanic ? A-t-elle heurté de plein fouet un iceberg de désinformation, qui la fait chavirer ? Ou, au contraire, est-elle en train de sortir du sol comme un arbre ? Comme ce dernier apporte du CO2, les bibliothèques apportent des denrées essentielles à la vie : l'information et la culture. Mais peut-être avez-vous un esprit plus mathématique et aurez-vous remarqué que le triangle rectangle formé par la sculpture est un triplet pythagoricien ? Et si, comme moi, le "triplet pythagoricien" est une notion complètement étrangère… la Bibliothèque d'État du Victoria, derrière la sculpture, ou n'importe quelle bibliothèque publique vous apportera certainement l'explication.vendredi 13 janvier 2017
Les renaissances
Watermael-Boitsfort (Watermaal-Bosvoorde), Région de Bruxelles-Capitale, Belgique.
Cette sculpture aurait pu s'appeler "Légèreté" vu celle qui s'en dégage en la regardant. Les tenues légères, voire très légères, de ces deux jeunes filles, leurs pieds qui ne touchent presque pas le sol, leurs bras écartés comme si elles allaient prendre leur envol, tout cela contribue à la magie de cette œuvre située devant un immeuble de bureaux, à Bruxelles. Que font-elles exactement d'ailleurs ? Un numéro de gymnastique rythmique ? Quelques pas de danse ? Un simple jeu ? Et puis, ces jeunes filles ne vous rappellent-elles rien ? N'était-ce pas déjà elles qui prenaient leur envol, sur une rive de la Meuse, à Liège ? Rappelez-vous…lundi 9 janvier 2017
Kermismonument (Monument à la kermesse)
Tilbourg (Tilburg), Brabant-Septentrional, Pays-Bas.
Ils tournent éternellement en rond, parfois ils montent et ils descendent, mais surtout ils emmènent les enfants dans un voyage qui n'appartient qu'à eux, sous les yeux de leurs parents, oncles, tantes, parrains ou marraines. Ces chevaux de manège ont ravi des générations d'enfants. À Tilbourg, aux Pays-Bas, la kermesse attire chaque année plus d'un million de visiteurs. Elle est considérée comme la plus grande fête foraine du Benelux. Elle ne propose évidemment pas que des chevaux de bois mais il est l'élément le plus significatif de cet événement vieux de plus de quatre siècles. Allez, petit cheval de manège, continue à faire la joie des petits… mais aussi des grands.mercredi 4 janvier 2017
The first generation (La première génération)
Singapour (Singapore / 新加坡 / Singapura / சிங்கப்பூர்), Singapour.
Il ne faut pas toujours de grandes technologies ou de grandes infrastructures pour faire la joie des enfants. À l'époque des premiers habitants de Singapour, la rivière qui traverse la ville a servi de terrain de jeu. Les enfants sautaient dans la rivière et s'y baignaient. Pas besoin de toboggan, de tremplin ou de bulles. Pas même besoin de maillot, les enfants s'y baignaient nus. La scène est des plus réalistes : on y trouve le garçon, en retard, encore en train de se déshabiller, celui qui a déjà sauté, un garçon qui en pousse un autre et puis celui assis sur le bord. Un sixième garçon devait également flotter dans l'eau mais le courant naturel de la rivière ne le permettait pas.dimanche 1 janvier 2017
Treze a rir uns dos outros (Treize à rire les uns des autres)
Porto, Région Nord, Portugal.
Pourquoi ne pas commencer l'année 2017 dans un grand éclat de rire ? Rire jusqu'à se tordre littéralement. Ce genre de rire communicatif qu'on n'explique pas. On ne sait pas pourquoi on se marre exactement et encore moins pourquoi on en rigole si fort mais on ne peut pas s'arrêter. À Porto, dans le Jardim da Cordoaria, treize bonshommes assis sur des bancs, répartis en quatre groupes, rient de bon cœur. Se moquent-ils des passants ? Non, ils rient les uns des autres. Un rire collectif comme on peut en avoir entre amis ou en famille. Alors, prenons une bonne dose de rire pour commencer l'année et rigolons avec eux. Il y a encore de la place à côté d'eux sur les bancs.
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