Voyage à la rencontre de sculptures insolites, sympas, drôles ou étonnantes à travers le monde...
lundi 27 avril 2020
jeudi 23 avril 2020
Erich-Kästner-Denkmal (Monument à Erich Kästner)
Dresde (Dresden), Saxe, Allemagne.
Aujourd'hui, c'est la Journée mondiale du livre. Les sculptures mettant en scène une femme, un homme ou enfant un bouquin à la main sont assez courantes. On les retrouve assises sur le bord d'une fontaine, couchées sur un muret, sous un parapluie, observées par un canard ou même lisant dans le plus simple appareil. J'aurais pu vous présenter, aujourd'hui, une autre statue de lecteur ou de lectrice dans une autre position, un autre lieu, avec d'autres habits mais c'est la Journée mondiale du livre... pas du lecteur. J'ai donc choisi la sculpture d'une pile de livres, surmontée naturellement d'un chapeau, comme devraient l'être toutes les piles de livres (c'est bien connu). Cette œuvre commémore un homme de lettres : Erich Kästner (1899-1974). Cet écrivain allemand est principalement connu pour ses livres pour la jeunesse, comme Émile et les détectives, paru en 1929. Sous le régime nazi, ses œuvres ont été brûlées dans des autodafés. Aujourd'hui, ils sont exposés sur une place de sa ville natale, Dresde."Une histoire, un roman, un conte ressemblent à des êtres humains, ils en sont peut-être. Ils ont des têtes, des jambes, des appareils circulatoires, des vêtements tout comme de véritables hommes."(Émile et les détectives, 1929)
samedi 18 avril 2020
Het schildersatelier (L'atelier du peintre)
Tervuren, Brabant Flamand, Belgique.
La Belgique est un pays de peintres. On connaît, par exemple, Pierre-Paul Rubens, Pieter Bruegel l'Ancien, Jan van Eyck, René Magritte ou encore Jean-Michel Folon (également sculpteur). Ce peintre-ci est moins connu. D'ailleurs, je ne connais même pas son nom. Vous me direz "C'est normal, c'est un singe". En effet, à Tervuren, dans la périphérie bruxelloise, un singe a installé son atelier de peinture. Surréaliste ? Non, pas tant que ça… Non loin de cet atelier, des crocodiles, des tortues et des hippopotames donnent un concert. Comme l'orchestre, ce singe sort tout droit de l'imagination débordante d'un habitant de la commune : Tom Frantzen, dont j'ai déjà eu l'occasion de présenter plusieurs œuvres.mardi 14 avril 2020
Die Blechtrommel (Le tambour)
Gdańsk, Poméranie, Pologne.
Un enfant avec un tambour, ça vous rappelle quelque chose ? Un film ? Un livre ? Ce garçon, c'est Oscar, le héros du Tambour de l'écrivain allemand Günter Grass (1927-2015), Prix Nobel de Littérature en 1999. Il est logique de trouver une référence à cette œuvre littéraire à Gdańsk puisque c'est là qu'est né l'écrivain à une époque où la ville s'appelait encore Dantzig et avait le statut de ville libre. C'est aussi dans cette ville qu'Oscar vit et grandit, même s'il ne le veut pas. Le livre paru en 1959 est un énorme succès et est adapté 20 ans plus tard au cinéma par Volker Schlöndorff (1939- ). Le film reçoit la Palme d'Or à Cannes et un… Oscar. Logique ! Aujourd'hui, Gdańsk compte au moins deux sculptures du héros de Günter Grass. Je vous présenterai l'autre plus tard.samedi 11 avril 2020
Der Zwischenfall (L'incident)
Lengerich, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne.
(De notre envoyé spécial à Lengerich) Un incident est intervenu, ce samedi, à Lengerich, dans l'Ouest de l'Allemagne. Un coup de vent a emporté le chapeau d'un homme. L'homme, la soixantaine, a tenté de le rattraper mais le chapeau est malencontreusement tombé dans l'eau. Il a alors tenté de le récupérer avec sa canne mais le couvre-chef était trop loin. Une mère et son fils passant par là ont essayé de lui venir en aide. Même le chien a apporté sa contribution. À l'heure où nous écrivons ces lignes, la situation semble toujours désespérée. Le chapeau continue à tourner dans l'eau, sans possibilité de l'atteindre. Les protagonistes n'en peuvent plus. Nous vous tenons informés du moindre développement de cette affaire.mardi 7 avril 2020
Los Raqueros (Les Raqueros)
Santander, Cantabrie, Espagne.
Cette œuvre n'est pas sans rappeler la sculpture The first generation à Singapour. Comme en Asie, elle met en scène des enfants sur le point de sauter à l'eau dans leur plus simple appareil. Mais ici, ils ne sautent pas par jeu. Les Raqueros, comme on les appelle, étaient au 19e siècle et au début du 20e, des enfants pauvres souvent orphelins qui traînaient sur les quais de Santander. Pour vivre, ils volaient ou plongeaient dans l'eau pour récupérer les pièces que leur lançaient les passagers et l'équipage des bateaux. Plus tard, même les touristes lançaient des pièces dans l'eau pour les voir plonger.
Comme pour d'autres œuvres que je vous ai présentées, le sculpteur a pris pour modèle une photo historique ou du moins, pour deux des enfants. Un bel hommage à ces enfants défavorisés.