samedi 27 avril 2024

Ferenc József (François-Joseph)

Budapest, Hongrie Centrale, Hongrie. 

François-Joseph Ier (1830-1916) ou Ferenc József pour les Hongrois, Empereur d'Autriche (1848-1916) pendant près de 68 ans, Roi de Hongrie (1867-1916) et de nombreux autres contrées trop nombreuses pour figurer dans ce billet… Pour un tel homme, on aurait imaginé une statue monumentale le représentant en tenue d'apparat. Cette statue existe évidemment mais c'est cette mini-statue attachée à la rambarde d'un pont que je voulais vous présenter. 

Une mini-statue ? Oui, c'est la spécialité du sculpteur Mykhailo Kolodko qui a disposé ses œuvres dans plusieurs villes dont Budapest (je vous en présenterai d'autres). Sur un pont ? Oui mais pas n'importe lequel ! Celui-ci a été inauguré par François-Joseph en 1896. Il lui a aussi donné son nom : Szabadság híd, comprenez le Pont de la Liberté, un nom étrange pour un monarque absolu qui a réprimé les révoltes et a déclenché la Première Guerre Mondiale. Mais pourquoi est-il dans un hamac ? Il s'est simplement mis au goût du jour. Chaque été, le trafic du pont est interrompu le week-end pour laisser la population s'y installer. Certains, comme François-Joseph, y accroche un hamac. Alors, si vous passez par Budapest, ne passez pas à côté de cette mini-statue qui raconte tant de choses.

 

lundi 1 avril 2024

Emmanuel Macron, l'athlète [Canular]

Paris, Île-de-France, France

Aujourd'hui est un grand jour puisque la Ville de Paris vient d'inaugurer une nouvelle sculpture en prévision des Jeux Olympiques de Paris. Les Jeux seront un grand événement pour la ville et la France tout entière et une sculpture à la hauteur de l'événement s'imposait. Le choix du Président de la République, Emmanuel Macron, a été un choix évident. C'est lui, en effet, qui ouvrira les jeux de la XXXIIIe Olympiade, le 26 juillet prochain. En outre, il se murmure qu'il participera également aux compétitions de breakdance mais cela reste à confirmer. 

dimanche 31 mars 2024

Goscinny et compagnie

Paris, Île-de-France, France. 

René Goscinny (1926-1977) en aura amusé des petits et des grands. Auteurs et scénariste, il a imaginé les aventures de tant de personnages devenus des classiques de la littérature de jeunesse et de la bande dessinée. Quatre de ses personnages l'entourent dans cette statue édifiée à Paris près de son dernier domicile et dans le lycée qui porte son nom à Drap (a priori non accessible au grand public). À ses pieds, on retrouve Lucky Luke, le cow-boy solitaire créé et dessiné par le Belge Morris (1923-2001) dont Goscinny a réalisé le scénario de 1957 à  sa mort. Dans sa poche, moins visible, sort Iznogoud, le méchant vizir qui voulait être "calife à la place du calife" et qu'il a créé avec le dessinateur Jean Tabary (1930-2011) en 1962. Sur son épaule, est assis son personnage préféré : le Petit Nicolas, créé en 1956, sous la forme d'histoires racontées par un petit garçon. Les histoires sont illustrées par le dessinateur Jean-Jacques Sempé (1932-2022). Enfin, sur sa main, on aperçoit son héros le plus célèbre : Astérix le Gaulois, né de l'imagination de Goscinny et sous les traits du dessinateur Albert Uderzo (1927-2020) en 1959. Avec tous ces dessinateurs, René Goscinny aura fait rire et rêver. Son œuvre inspire encore de nombreux auteurs et scénaristes.


“La honte de rire vient de la crainte d'être surpris en état de moindre défense.” 

dimanche 24 mars 2024

Marktbrunnen (Fontaine du marché)

Haltern am See, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne. 

Comme à Saint-Maur-des-Fossés et dans de nombreux quartiers ou villages, le marché de Haltern am See, en Allemagne, est un lieu de rencontre. On y croise ses voisins, ses amis. C'est l'occasion de montrer la qualité des fruits de tel ou tel maraîcher, sous le regard curieux et intéressé du chien. Sur la Markplatz, où a lieu bien évidemment le marché de Haltern am See, la fontaine sert de lieu de rendez-vous depuis son placement dans les années 1980, à l'endroit même, où jusqu'en 1907, les habitants s'approvisionnaient en eau à la pompe.

dimanche 10 mars 2024

Boston women's memorial (Mémorial des femmes de Boston)

Boston, Massachusetts, États-Unis. 

Trois femmes, toutes ayant un lien avec l'État du Massachussetts, toutes ayant participé à faire évoluer la cause féministe. Ce mémorial destiné à pallier le manque de statues représentant des femmes dans la ville de Boston aura mis du temps à naître : 11 ans entre l'idée et l'inauguration. On y retrouve Lucy Stone (1818-1893), Abigail Adams (1744-1818) et Phillis Wheatley (v. 1753-1784). 

Lucy Stone est connue comme la première femme de l'État à avoir décroché un diplômée universitaire. Elle a lutté pour l'abolition de l'esclavage et le vote des femmes. Abigail Adams, née Smith, est la femme du 2e Président des États-Unis, John Adams, et la mère du 6e, John Quincy Adams. Pendant la guerre d'indépendance, elle a entretenu une correspondance soutenue avec son mari, auprès duquel elle était très influente. Enfin, Phillis Wheatley, est la première poétesse afro-américaine. Enlevée en Afrique de l'Ouest, à l'âge de 7 ou 8 ans, et vendue comme esclave à une riche famille de Boston, qui lui apprit à lire et écrire et, en voyant ses capacités, l'aida à se tourner vers la poésie et à publier un recueil de poèmes à Londres en 1773. Elle connut malgré tout une fin tragique. Ce mémorial rappelle le destin de ces grandes femmes. 
 
 

dimanche 3 mars 2024

Al niño (À l'enfant)

Madrid, Communauté de Madrid, Espagne. 

Il y a 45 ans, en 1979, on célébrait l'année internationale de l'enfant, à l'initiative des Nations Unies. Le monde réfléchit aux conditions de vie des enfants dans le monde. Certains pays organisent des événements, publient des timbres ou érigent une sculpture à cette occasion. Celle-ci a été offerte par le sculpteur à l'Unicef, qui l'a ensuite offerte à la Ville de Madrid. Elle met en scène des enfants d'origine différentes se tenant la main pour une ronde sur un globe terrestre. 45 ans plus tard, les conditions de vie des enfants est-elle plus enviable ?

dimanche 18 février 2024

Grandmother and child (Grand-mère et enfant)

Blackburn, Lancashire, Royaume-Uni. 

"Attends, Mamie, j'ai perdu mon nounours". Ce petit garçon ne lâche pas la main de sa grand-mère et essaie de récupérer son ours en peluche. Cette œuvre montre à la fois l'attachement de l'enfant à l'objet qu'il a laissé tomber qu'à la grand-mère dont il ne lâche pas la main. 

 

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