Spelende kinderen (Enfants qui jouent)

Berg en Dal, Gueldre, Pays-Bas. 

Des enfants qui jouent ensemble constituent un thème récurrent des sculptures publiques. C'est même le titre de plusieurs œuvres. Qu'ils soient à Hanovre ou à Oslo, ils jouent généralement ensemble. Ceux de Berg en Dal, aux Pays-Bas, se tournent étrangement le dos : la fille semble rêver, le plus jeune garçon joue de l'harmonica, alors que le plus grand crache l'eau de la fontaine (quand elle fonctionne). Drôles de jeux, me direz-vous. Mais qu'importe, cette statue est sympathique et peu importe si le titre n'est pas le plus adéquat. 

El peregrino (Le pélerin)

León, Castille-et-León, Espagne. 

La ville de León est une des étapes du Chemin des Francs (Camino francès) du pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. On y honore le bienheureux Isidore. Il est normal d'y croiser un pèlerin. Celui-ci semble fatigué. Il a retiré ses sandales et se repose sur des marches d'escaliers. Qui pourrait l'en blâmer. 

Journey to learning (Voyage vers l'apprentissage)

Columbus, Ohio, États-Unis. 

Cette période de l'année est marquée, dans l'hémisphère nord, par la rentrée des classes. Les enfants y apprennent la lecture, le calcul, l'histoire, la géographie, la musique, la physique, les langues… grâce à des enseignants qui leur transmettent leur savoir, parfois pendant toute leur vie active. Cette œuvre est dédiée aux professeurs retraités de l'Ohio. On notera l'attention apportée à la diversité des origines de chaque personnage. Bonne rentrée à tous les enfants et à tous les enseignants !

Deux jeunes garçons regardant en l'air

Oslo, Østlandet, Norvège.

Qu'y a-t-il dans le ciel d'Oslo qui suscite la curiosité de ces enfants depuis tant d'années ? Un avion ? Un oiseau ? Une montgolfière ? Nul ne le sait mais vu l'époque de cette sculpture, ce n'est pas un drone. Quoi qu'il en soit, rendez-vous au Parc Vigeland. Vous trouverez sûrement ce que ces garçons regardent. 

Frogs in Common (Grenouilles dans le Common)

Boston, Massachusetts, États-Unis. 

Les parcs et jardins publics apportent aux villes des parenthèses vertes qui permettent de se détendre ou de s'amuser. À Boston, le plus ancien parc porte le nom de Common. Au sein de ce parc, on trouve une marre aux grenouilles (Frog pond) mais aucune grenouille ne s'y baigne. Dans la marre, nous trouvons plutôt… des enfants... et au bord… se trouvent deux grenouilles. Tommy pêche dans la marre, tandis qu'Angela observe les enfants d'un air pensif. Non loin de là, une troisième grenouille nous accueille à l'entrée de la plaine de jeux Tadpole Playground. Là aussi, nous retrouvons trois nouvelles grenouilles parmi les enfants qui s'amusent : Joann prête à explorer les fonds marins, Charlie, qui veille à la sûreté des enfants avec son sifflet et sa bouée, et, enfin, Skippy, qui se prélasse au soleil après un bon bain (son savon l'en atteste). 

Sur le bord de la marre aux grenouilles

Monumento a los hermanos Tonetti (Monument aux frères Tonetti)

Santander, Cantabrie, Espagne.

À gauche, le clown blanc, c'est Nolo ou Manolo (1928-1982), le cadet. À droite, l'auguste, c'est José (1920-2004), l'aîné. Ensemble, ils forment les frères Tonetti, un des plus célèbres duos de clown de la péninsule ibérique. S'ils sont vraiment frères, ils ne se nomment en réalité Villa del Río. Leur succès immense leur a permis de créer leur propre cirque, le Circo Atlas dans les années 1950. Malheureusement, le succès n'est pas éternel et la crise économique de la fin des années 1970 touche durement le cirque qui doit fermer en 1982. Manolo ne s'en remettra pas. Il fait une dépression qui le pousse au suicide. José range son nez de clown quelques temps plus tard mais, en 1996, à Bilbao, est créé un prix humanitaire qui porte leur nom de scène. Au moins deux statues leur rendent également hommage dont celle-ci, érigée dans leur ville natale. Les clowns ne meurent jamais… 

Mädchen mit Blumen (Fille avec des fleurs)

Lüdinghausen, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne.

À qui cette petite fille va-t-elle donner ses fleurs ? À son institutrice pour la fin de l'année scolaire ? À sa maman ? À une patiente de l'hôpital devant lequel elle est ? Et pourquoi pas à un homme ? Ne plongeons dans les stéréotypes… On ne le saura pas…