Voyage à la rencontre de sculptures insolites, sympas, drôles ou étonnantes à travers le monde...
jeudi 18 janvier 2018
lundi 15 janvier 2018
Džordžs Armitsteds ar dzīvesbiedri Sesilu Pihlau (George Armitstead et son épouse Sesila Pihlau)
Riga (Rīga), Vidzeme, Lettonie
Monsieur et Madame promènent leur chien dans le Bastejkalns Parks, à Riga. Pour l'occasion, ils se sont mis sur leur 31. Robe longue, chapeau et ombrelle pour Madame. Costume trois pièces et chapeau pour Monsieur. C'est vrai qu'ils ne sont pas n'importe qui. Lui, c'est George Armitstead (1847-1912), ou Džordžs Armitsteds dans sa forme lettonne. D'origine britannique, il fut maire de Riga de 1901 à 1912 et transforma fortement la ville, notamment en ouvrant de nombreuses écoles. Elle, c'est sa femme, Sesila Pihlau (1854-1940). Quant au chien, un chow-chow, certains soupçonnent qu'il s'agit, en fait, du chien du sculpteur et non de celui de la famille Armistead. La statue fut inaugurée par la Reine Elizabeth II d'Angleterre, le 18 octobre 2006.vendredi 12 janvier 2018
Kuhjunge schiebt Kuh (Le garçon vacher pousse la vache)
Aix-la-Chapelle (Aachen), Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne.
On l'a toute et tous déjà remarqué : faire bouger un animal n'est pas toujours facile. Bizarrement, plus il est gros, plus il peut gêner le passage et plus il est difficile de le faire bouger. Ce jeune garçon de ferme en sait quelque chose. Une de ses vaches est partie boire à une fontaine dans le quartier d'Eilendorf, à Aix-la-Chapelle. Il a beau la pousser, elle ne veut pas bouger. Peut-être pourriez-vous aller l'aider ?lundi 8 janvier 2018
Böst (Moche)
Trelleborg, Scanie, Suède.
Je n'ai pas le souvenir qu'une personne m'ait un jour dit "j'aime la pluie". On peut aimer le soleil, la neige, se satisfaire d'un temps plutôt gris, mais la pluie est sans doute le temps le moins apprécié. Ça mouille, c'est froid… Bref, beaucoup détestent ça. Bien sûr, on essaie d'éviter de devoir sortir quand il tombe des cordes mais parfois il faut bien… Alors, on s'arme de vestes imperméables et/ou d'un parapluie, en priant que le vent ne chasse pas la pluie vers nous. Ces 5 dames ont trouvé une façon originale de se protéger de la pluie. Elles se sont littéralement entourées de parapluies. Seule l'une d'entre elles passe la main en dehors de leur forteresse sans doute pour voir s'il pleut toujours. À noter que le mot "böst" provient du dialecte de Scanie et caractérise le mauvais temps. On peut sans doute le traduire par "moche". Alors, s'il ne fait pas trop "böst", partez contempler cette œuvre à Trelleborg.vendredi 5 janvier 2018
Les âmes-oiseaux
Watermael-Boitsfort (Watermaal-Bosvoorde), Région de Bruxelles-Capitale, Belgique.
On dit que certains quartiers ont une âme. À Watermael-Boitsfort, en Région bruxelloise, le quartier du Logis a deux âmes-oiseaux. Mi-hommes, mi-oiseaux, ces deux créatures font partie du peuple d'Arbonie, imaginé par le sculpteur Jephan de Villiers. Ces deux âmes-oiseaux se sont posées là. Elles contemplent leur environnement : un quartier résidentiel très vert de la capitale de l'Europe. Malgré la ville, elles restent en contact avec la nature. Leur créateur n'aurait pas voulu autre chose, lui, qui est tombé sous le charme de la Forêt de Soignes, qui borde Bruxelles.mardi 2 janvier 2018
Lavička vzkazů a Matka s dítětem (Banc à messages et Mère avec enfant)
Šumperk, Région d'Olomouc, Tchéquie
Un peu de tendresse pour commencer l'année avec cette maman câlinant son bébé. Elle est installée sur un banc rempli de messages de paix où on peut notamment lire "Peace is a mother who protects us" ("La paix est une mère qui nous protège"). Une ode à la maternité, symbole protecteur. On pourrait espérer que les dirigeants du monde entier protègent notre monde comme une maman protège son enfant. Un vœu pour 2018... Bonne année !lundi 1 janvier 2018
Rétrospective 2017
Treze a rir uns dos outros, à Porto |
Commençons par les vœux. Je vous souhaite une année remplie de découvertes artistiques, surtout si elles sont à la portée de toutes et tous. J'espère que ce blog vous y aidera encore cette année.
Souvenez-vous en 2017, on avait commencé par un grand éclat de rire, à Porto. Cette sculpture de Juan Muñoz a été particulièrement appréciée puisqu'elle est, aujourd'hui, la deuxième sculpture la plus consultée du blog. Devant elle, une de mes statues préférées, une des plus poétiques : … Et si ma bille était la lune de Sara.H.
Je vous avais fait découvrir cette œuvre exposée à Montreux, au mois de mars. Quelques jours avant, je vous avais présenté une autre statue mettant en scène un enfant : Für das Kind, à Vienne, à la mémoire des enfants juifs accueillis en Grande-Bretagne juste avant la Seconde Guerre mondiale. Elle aussi a récolté un petit succès.
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