Affichage des articles dont le libellé est Canada. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Canada. Afficher tous les articles

lundi 10 janvier 2022

In search of snipes (À la recherche de bécassines)

Chemainus, Colombie-Britannique, Canada. 

1913, à Chemainus, dans l'Ouest canadien. Deux frères, Josh et Stefan, arrivent à Chemainus. Ils font connaissance de la population locale. On leur parle de la présence de bécassines, dans la forêt toute proche. On leur dit qu'il est facile de les attraper, il suffit que, la nuit tombée, l'un d'eux tienne un sac ouvert et l'autre une lanterne. La population locale rabattra les bécassines vers le sac. Les deux hommes convaincus prennent place avec un sac et une lanterne et attendent… Pendant ce temps-là, les habitants de Chemainus, rentrent tout simplement au village, heureux de s'être payé la tête des deux étrangers. Josh et Stefan attendront plusieurs heures avant de se rendre compte de la supercherie. Ils en rient encore à Chemainus grâce à cette sculpture.

vendredi 12 mars 2021

Les liseuses

Québec, Province de Québec, Canada.

Les week-ends sont souvent propices à la lecture. Comme ces trois dames, peut-être lirez-vous un bouquin peut-être sur un banc dehors (s'il fait beau) ou au chaud sous une couverture dans votre salon. Comme elles, peut-être partagerez-vous cette lecture avec des ami·e·s, votre famille ou des enfants. Vous opterez peut-être pour un classique comme Le petit prince de Saint-Exupéry ou Le tambour de Günter Grass, un Edgar Allan Poe ou un Nabokov, une bande dessinée comme Minnie the Minx ou Bob et Bobette. Quoi qu'il en soit : bonne lecture ! 

jeudi 1 octobre 2020

Businessman on a horse (Homme d'affaires sur un cheval)

Toronto, Ontario, Canada.
Windsor, Ontario, Canada.


Les statues classiques représentent souvent des héros sur des chevaux : rois, empereurs, généraux… On imagine bien les héros des guerres revenir dans leur pays sur un cheval, acclamés pas la foule. Pour l'auteur de cette œuvre de la fin du 20e siècle, les nouveaux héros sont les hommes d'affaires. Il est donc assez logique de les représenter paradant sur un cheval, même si le cheval a sans doute fait place à la voiture de luxe, moins prisée par les sculpteurs.


À Toronto

samedi 29 décembre 2018

Peter Pan

Cité de Westminster (City of Westminster), Grand Londres, Royaume-Uni.
Bruxelles, Région de Bruxelles-Capitale, Belgique.
Saint-Jean de Terre-Neuve (St. John's), Terre-Neuve, Canada.
Liverpool, Angleterre du Nord-Ouest, Royaume-Uni.
Perth, Australie-Occidentale, Australie.
Toronto, Ontario, Canada.
Camden, New Jersey, États-Unis.


Les fêtes de fin d'année sont souvent l'occasion pour les chaînes de télévision de rediffuser des films pour enfants. Les petits les découvrent, les grands se replongent avec nostalgie dans les dessins animés qui ont bercé leur enfance. Comment expliquer l'attachement des adultes pour des films destinés aux enfants ? Peut-être que chacun de nous soufre, à un degré variable, du syndrome de Peter Pan. Ce refus de grandir caractérise le personnage créé en 1902 par l'auteur britannique J.M. Barrie (1860-1937). Cet enfant a donc plus d'un siècle et ses aventures continuent à émerveiller les enfants mais aussi les adultes. Après sa première apparition dans Le petit oiseau blanc, il devint le personnage central de la pièce de théâtre Peter and Wendy, en 1904, avant de devenir le héros d'un roman en 1911, Peter Pan, ou le garçon qui ne voulait pas grandir. C'est, à peine, un an plus tard que fut érigée cette statue, à la demande de J.M. Barrie, dans les jardins de Kensington, à Londres. Elle fut placée dans la nuit pour faire croire qu'elle était l'œuvre des fées. Dans les années 1920, plusieurs copies furent installées aux quatre coins du monde : à Bruxelles (Belgique) en 1924, à Saint-Jean de Terre-Neuve (Canada) en 1925, à Liverpool (Royaume-Uni) en 1928 et à Perth (Australie), Toronto (Canada) et Camden (États-Unis) en 1929. Notons que le Pays imaginaire, lui, fut injustement oublié…
 
À Londres

mercredi 20 juin 2018

Immigrant family (Famille d'immigrants)

Toronto, Ontario, Canada.

Combien d'entre nous quitteraient leur pays si celui-ci était en guerre, en situation d'extrême pauvreté ou dirigé par un dictateur ? Combien d'entre nous essayeraient coûte que coûte de sauver leur vie, celle de leurs enfants ou de tout être cher ? Probablement, la grande majorité d'entre nous. Tous, nous aimerions alors trouver un pays accueillant qui nous aiderait. Depuis quelques années pourtant, de nombreux pays riches agissent à l'encontre de leurs propres valeurs d'humanité en essayant à tout prix de dissuader celles et ceux qui fuient la guerre, la famine ou une dictature de venir simplement essayer de survivre. Pire, ces gouvernements sont élus, plébiscités, applaudis par une partie de la population. Pourquoi ? Par peur ? Par égoïsme ? Par racisme ? Sans doute un peu de tout à la fois. Et pourtant s'ils devaient être dans la même situation, ne feraient-ils pas la même chose ? Ce 20 juin, c'est la Journée mondiale des réfugiés. Combien de ministres s'engageront à cette occasion à venir en aide à plus de réfugiés ? À Toronto, une œuvre de Tom Otterness rend hommage à ces familles qui ont tout quitté pour tenter une vie meilleure…

mardi 1 mai 2018

Les travailleurs

Montréal, Province de Québec, Canada

Le 1er mai ! Dans beaucoup de pays, cette date coïncide à la fête du travail ou à la fête des travailleurs et travailleuses. Et dans beaucoup de pays, ce jour-là, on ne travaille pas. Et les travailleurs sont contents de ne pas travailler pour la fête du travail. C'est un peu paradoxal mais, avouons-le, beaucoup travaillent parce qu'il faut travailler pour gagner de l'argent et donc pour vivre. Tout le monde n'est pas toujours heureux au travail, à l'image des hommes et des femmes représentés dans cette sculpture. On les imagine en train de construire un édifice mais ça n'a pas l'air d'être la joie. Gênés tant par les pierres que pas leurs collègues, aucun n'esquisse le moindre sourire. L'œuvre est exposée devant le siège de la Confédération des Syndicats Nationaux (CSN), une centrale syndicale québécoise, qui aurait pu donner une image plus positive du travail.

Les travailleurs devant le siège de la CSN

vendredi 9 mars 2018

The rescue (Le sauvetage)

Edmonton, Alberta, Canada.

Le métier de pompier est sans doute l'un des métiers les plus admirés. Ces hommes et ces femmes combattent le feu qui ravage des maisons, des immeubles, parfois d'immenses feux de forêt au péril de leur vie. Dans leurs actes héroïques, ils sauvent des biens mais aussi des personnes comme ce pompier canadien qui vient au secours d'une petite fille, à une fenêtre d'une maison qu'on imagine en flammes. Non loin de cette statue, un mémorial reprend les noms des combattants du feu d'Edmonton, morts dans l'exercice de leur fonction.


vendredi 13 octobre 2017

Le caniche français et le carlin anglais

Montréal, Province de Québec, Canada.

Deux mondes si éloignés et si proches à la fois. D'un côté, une femme en tailleur. Chanel, bien évidemment ! Un petit chapeau bien comme il faut sur la tête et, dans ses bras, un caniche français. Derrière son masque, elle regarde d'un air dédaigneux l'immeuble de la Banque de Montréal, symbole de la puissance économique anglaise. 

À 210 pieds de là, enfin… à 65 mètres de là, un homme adopte quasi la même position. Costume chic à l'anglaise, il tient, lui aussi un chien sans ses bras. Mais attention, pas un de ces chiens tout bouclés. Non, Monsieur tient dans ses bras un carlin anglais. Même masque et même regard hostile mais vers quoi est-il dirigé ? Oh my God ! Vers la Basilique Notre-Dame, symbole de la puissance religieuse française.

Dans leurs bras, les deux chiens, eux, se moquent de ces considérations historico-linguistiques. Ils espèrent juste pouvoir descendre de ces bras qui les retiennent prisonnier. Ils rêvent de pouvoir jouer ensemble sur la Place d'Armes.

Ces deux sculptures caricaturent l'opposition entre Francophones et Anglophones de Montréal, tout en donnant à chacun des personnages un air suffisant et snob. Finalement, il y a peut-être peu de choses qui les différencient vraiment.


Le Caniche français, Place d'Armes, à Montréal
Le caniche français

lundi 31 juillet 2017

Winnie the bear (Winnie l'ours)

Winnipeg, Manitoba, Canada.

Quand on parle de Winnie l'ourson, l'image d'un ours en peluche jaune vient directement à l'esprit. En effet qui ne le connaît pas ? Héros d'histoires imaginées par A.A. Milne (1882-1956) et dessiné, à l'origine, par E.H. Shepard (1879-1976), Winnie doit aussi sa notoriété aux Studios Disney. Mais on sait moins que Winnie a vraiment existé. En 1914, le lieutenant canadien Harry Colebourn (1887-1947) partait rejoindre son régiment pour participer à la Première Guerre mondiale. En route, il fit l'acquisition d'un ourson femelle. Il lui donna le nom de sa ville : Winnipeg, qui devint Winnie. L'ourson fut adopté comme mascotte du régiment et entra clandestinement en Grande-Bretagne. Il finit par être adopté par le zoo de Londres où il devint vite une vedette. Parmi les visiteurs du zoo, on retrouve A.A. Milne et son fils, Christopher Robin (1920-1996), qui appellera son ours en peluche du nom du locataire du zoo. Son père repris le nom pour le héros de ses histoires destinées aux enfants. L'ourson canadien passa ainsi à la postérité. Le zoo de Winnipeg, qui devait recueillir l'ourse à la fin de la guerre, lui a dédié une sculpture, déplacée en 2012 dans l'Assiniboine Park. Une copie est également visible au zoo de Londres.

dimanche 9 juillet 2017

La leçon

Montréal, Province de Québec, Canada.

Qu'est-ce qui peut captiver à ce point cet étudiant de l'Université McGill pour qu'il ne rende même pas compte qu'un écureuil est en train de lui voler son repas. Est-il en train de préparer un exposé ? De regarder une vidéo sur YouTube ? De consulter son compte Facebook ? Non, il est occupé à lire la nouvelle qui a attristé, voire ébranlé, de nombreuses personnes passionnées d'informatique et de technologies, en ce 5 octobre 2011. Je vous laisse la découvrir en images...


dimanche 12 février 2017

The secret bench of knowledge (Le banc du secret de la connaissance) / Secret bench (Le banc du secret)

Ottawa, Ontario, Canada.
Montréal, Province de Québec, Canada.

Que confie ce jeune garçon à l'oreille de sa copine ? Des mots doux ? Un secret ? Peut-être a-t-il lu toutes les inscriptions gravées sur ce banc et il les lui récite. Ce banc comporte en effet une centaine de messages manuscrits qui expliquent le plaisir de la lecture. Ces mots sont ceux d'écoliers et d'écrivains. Parmi eux, il y a même un texte en braille. L'origine de la sculpture est plutôt atypique. En effet, une nuit de mai 1989, sa créatrice a placé devant les Archives nationales du Canada, à Ottawa, une sculpture appelée Secret Bench, Lost Paradise, sans la moindre autorisation, s'épargnant ainsi les démarches administratives. Son œuvre plut au public. Elle la retira un an plus tard mais promit d'en réaliser une nouvelle version. Celle-ci fut inaugurée en mai 1994 devant une foule de 3000 personnes.

Pour découvrir les secrets gravés dans ce banc, vous pouvez vous rendre à Ottawa ou aller voir l'une des nombreuses copies de cette sculpture notamment à Toronto, à New York, à Londres, à Montréal ou à Bonita Springs.


À Ottawa

mardi 20 décembre 2016

The family of man (La famille de l'homme) / The brotherhood of mankind (La fraternité de l'humanité)

Calgary, Alberta, Canada.

Réalisée par un artiste espagnol, cet ensemble de statues géantes célébrant la fraternité était à l'origine érigé au sein du pavillon britannique de l'exposition universelle de Montréal en 1967. Acquis par une société de Calgary, par la suite, il fut offert à la ville et placé devant le siège du Calgary Board of Education, qui en fit son logo. L'œuvre d'art et sa nudité choqua quelque peu à l'époque mais elle est maintenant l'un des symboles de la ville.


lundi 31 octobre 2016

Maman

Bilbao (Bilbo), Pays Basque, Espagne.
Tokyo (東京), Kantō, Japon.
Ottawa, Ontario, Canada.

Ces dernières semaines, un peu partout dans le monde, de nombreuses personnes se sont activées pour construire des décors pour Halloween. Citrouilles, sorcières, squelette et toiles font traditionnellement partie de notre paysage à la fin du mois d'octobre. Dans le même genre, d'immenses araignées ont envahi le monde depuis plusieurs années. Une sculpture de Louise Bourgeois a fait le tour du monde : de Londres à Doha, de Genève à Séoul, de Buenos Aires à Hambourg, Maman, telle que l'a baptisée la sculptrice, a fait le tour du monde. L'œuvre originale est exposée à Londres, au Tate Museum et plusieurs reproductions sont exposées dans des musées ou souvent en dehors des musées, vu la taille de l'œuvre. Si à Londres, elle n'est plus visible de l'extérieur, on la retrouve près du musée Guggenheim de Bilbao, du Mori Art Museum à Tokyo ou du Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa.

Mais pourquoi Maman ? La sculptrice française naturalisée américaine est loin de souffrir d'arachnophobie. Au contraire, elle voit dans l'araignée un être bénéfique et protecteur, comme l'était sa mère. La comparaison ne s'arrête pas là puisque sa mère était tisserande. Cet hommage particulier est désormais célèbre dans le monde entier.


À Bilbao, en Espagne

mercredi 26 octobre 2016

The homecoming (Le retour chez soi)

Victoria, Colombie-Britannique, Canada.

Un port, un marin accroupi ouvrant grand les bras vers sa petite fille heureuse de le retrouver. À côté d'elle, un petit chien court, semblant tout aussi joyeux. Bref, une scène de bonheur pour cette sculpture rendant hommage aux dizaines de milliers de marins qui, après des semaines ou des mois loin de chez eux, retrouvent leur famille, leurs amis. Elle fut inaugurée pour le 100e anniversaire de la Marine royale canadienne dans le port de Victoria, capitale de la Colombie-Britannique.


jeudi 18 août 2016

A-maze-ing laughter (Rire ahu-ris-sant)

Vancouver, Colombie-Britannique, Canada.

Le rire est le propre de l'homme. Un artiste chinois en a fait sa marque de fabrique. Ces 14 statues hilares ont le rire communicatif.  Pas étonnant qu'elles aient été l'œuvre la plus appréciée de la biennale de Vancouver en 2009-2011. Si bien qu'elles font partie désormais du paysage de la ville. À noter que les 14 visages sont tous identiques car il s'agit d'auto-portraits. Comme indiqué désormais aux abords de l'œuvre, puisse cette sculpture inspirer le rire, l'espièglerie et la joie à tous ceux qui en font l'expérience.

mercredi 10 août 2016

Women are persons... / Les femmes sont des personnes...

Calgary, Alberta, Canada.
Ottawa, Ontario, Canada.

Ces cinq femmes canadiennes se sont fait connaître sous le nom des "Célèbres Cinq" ("The Famous Five"). En 1927, elles ont demandé à la Cour suprême du Canada si le mot "personne" utilisé dans l'Acte de l'Amérique du Nord britannique incluait les femmes. De nos jours cette question semble saugrenue mais, à l'époque, les femmes étaient exclues du Sénat pour cette raison. La Cour suprême répondit par la négative mais le Comité judiciaire du Conseil privé, la plus haute juridiction de l'Empire britannique, leur donna raison le 18 octobre 1929. Les statues furent inaugurées dans leur province d'Alberta, à Calgary, le 18 octobre 1999 et, un an plus tard, une réplique de ces mêmes statues fut placée près du Parlement fédéral, à Ottawa. On y reconnaît Louise McKinney (1868-1931) et Henrietta Muir Edwards (1849-1931), dégustant un thé, Emily Murphy (1868-1933), debout près d'une chaise, et Irene Parlby (1868-1865) et Nellie McClung (1873-1961) tenant un journal annonçant que "les femmes sont des personnes…".

L'ensemble à Calgary



mardi 2 août 2016

The winner (Le vainqueur)

Calgary, Alberta, Canada.

Concentré sur son jeu d'échec, cet homme au gros cigare semble défier les passants. Le siège vide devant lui les invite à l'affronter. Hélas ! Comme l'indique le panneau dans son dos, ils n'ont aucune chance, il est "The Winner". Une réplique en couleur existe sur le campus du Central Ohio Technical College et de l'Ohio State University, à Newark, aux États-Unis.


Rechercher une statue insolite sur ce blog