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lundi 31 octobre 2022

El diablillo (Le diablotin)

Ségovie (Segovia), Castille-et-León, Espagne.

Une légende raconte qu'un soir, une jeune femme de Ségovie, qui chaque jour devait parcourir 19 km à pied pour aller chercher de l'eau, promit son âme au diable si celui-ci mettait en place, avant l'aube, un système qui lui épargnerait de tels trajets. Le diable se mit au travail et construisit un immense aqueduc mais, quand le coq chanta, il lui restait une pierre à poser. L'âme de la jeune fille fut sauvée.

En janvier 2019, le diable est revenu contempler son œuvre inachevée. Il a pris du poids et s'est équipé d'un smartphone pour pouvoir se prendre en selfie devant la ville. Ce retour n'a pas été du goût de tout le monde. Une association s'est opposée à la représentation du diable car elle offense les Catholiques et est une exaltation du mal. L'affaire ira même au tribunal qui rejettera la demande des plaignants. Depuis, le diable ne se lasse pas de se prendre en selfie tranquillement assis sur un muret et fait le bonheur des touristes et des photographes.


vendredi 14 décembre 2018

La parade des anges et des démons

Marquette-lez-Lille, Nord, France.

Beaucoup de parents d'enfants en bas âge ont ce sentiment variable : leur bébé est un ange, le plus souvent, mais il peut aussi se révéler un véritable démon. En 2009, une parade de bébés anges mais surtout de bébés démons a envahi la ville de Lille. L'une de ces sculptures a été conservée à Marquette-lez-Lille. D'après la plaque qui y est apposée, le bébé oscille entre ange et démon. Mais qu'ont fait les enfants des créateurs de ces oeuvres pour mériter une telle image d'eux ?


mardi 27 mars 2018

Bauersfrau und Teufel (La femme du fermier et le diable)

Aix-la-Chapelle (Aachen), Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne.

9e siècle de notre ère. À l'initiative de Charlemagne (742-814), Aix-la-Chapelle bâtit une cathédrale. Les travaux débutent mais l'argent vient à manquer. Un homme propose de financer les travaux : le Diable en personne. En échange, il prendra l'âme du premier fidèle qui rentrera dans l'édifice. Les travaux finis, aucun Aixois n'ose franchir la porte. Soudain, un homme a l'idée d'y faire rentrer un loup. Le Diable lui prit son âme mais fâché du mauvais coup que lui avaient fait les Aixois, il décida de se venger et d'ensabler la ville. De retour de la mer avec deux lourds sacs de sable, il croise sur la route la femme d'un fermier. Il lui demande si la route est encore longue jusqu'à la ville. La femme reconnaît le Diable. Elle lui répond que si ses souliers sont dans un tel état, c'est parce qu'elle vient de la ville et la longue route a suffi pour les user. Le diable, épuisé, se rend compte qu'il ne pourra faire tant de route et abandonne son désir de vengeance. Il abandonne les deux sacs de sable qui formèrent les collines de Lousberg et de Salvatorsberg. Cette statue illustre cette légende.

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