mardi 27 mars 2018

Bauersfrau und Teufel (La femme du fermier et le diable)

Aix-la-Chapelle (Aachen), Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne.

9e siècle de notre ère. À l'initiative de Charlemagne (742-814), Aix-la-Chapelle bâtit une cathédrale. Les travaux débutent mais l'argent vient à manquer. Un homme propose de financer les travaux : le Diable en personne. En échange, il prendra l'âme du premier fidèle qui rentrera dans l'édifice. Les travaux finis, aucun Aixois n'ose franchir la porte. Soudain, un homme a l'idée d'y faire rentrer un loup. Le Diable lui prit son âme mais fâché du mauvais coup que lui avaient fait les Aixois, il décida de se venger et d'ensabler la ville. De retour de la mer avec deux lourds sacs de sable, il croise sur la route la femme d'un fermier. Il lui demande si la route est encore longue jusqu'à la ville. La femme reconnaît le Diable. Elle lui répond que si ses souliers sont dans un tel état, c'est parce qu'elle vient de la ville et la longue route a suffi pour les user. Le diable, épuisé, se rend compte qu'il ne pourra faire tant de route et abandonne son désir de vengeance. Il abandonne les deux sacs de sable qui formèrent les collines de Lousberg et de Salvatorsberg. Cette statue illustre cette légende.

samedi 24 mars 2018

Sprong 2000 (Saut 2000)

Mortsel, Province d'Anvers, Belgique.

Alors, on se met légèrement sur la pointe des pieds. On plie les jambes. Les bras en arrière. On pousse sur ses jambes de toutes ses forces. Un fois en l'air, on lève les bras. On réatterrit ensuite en repliant les jambes et en mettant les bras en avant. Cette sculpture montre bien toutes les étapes d'un saut à pieds joints. Est-ce un manuel en trois dimensions pour les professeurs de sport de la région ? Une invitation à sauter au-dessus de la fontaine à pieds joints ? D'après la plaque, il s'agit surtout de symboliser la confiance dans le futur.


jeudi 15 mars 2018

Jag vill, jag kan, jag måste - Lyftet (Je veux, je peux, je dois - L'ascension)

Malmö, Scanie, Suède.

"Je veux, je peux, je dois". Une phrase d'auto-encouragement qu'on se répète pour se donner du courage. On a sans doute toutes et tous besoin d'encouragements quand on fait face à un mur ou que tout paraît insurmontable. La force de l'esprit permet de déplacer des montagnes ou de soulever des sphères presque aussi grosses que nous. Évidemment, on peut toujours demander de l'aide et si vous souhaiter donner un coup de main à ce petit garçon : Rendez-vous à Malmö !

Jag vill, jag kan, jag måste - Lyftet à Malmö

lundi 12 mars 2018

Kutyás lány (Fille au chien)

Budapest, Hongrie Centrale, Hongrie.

Budapest et sa promenade le long du Danube. Les habitants et les touristes s'y côtoient, profitant d'une belle vue sur le fleuve, sur ses ponts qui l'enjambent et sur l'autre rive où l'on aperçoit l'ancien Palais royal. Au milieu de tous ces gens, cette jeune fille joue avec son chien. L'endroit est idéal, bien que très fréquenté. L'avenue est large et piétonne. Combien de fois, ce toutou aura-t-il rapporté la balle à sa maîtresse ? Combien de passants auront été surpris de voir ce chien courir pour rattraper la balle. Non loin de là, la Petite princesse décidera-t-elle de quitter sa rambarde pour jouer, elle aussi, avec le chien ?


vendredi 9 mars 2018

The rescue (Le sauvetage)

Edmonton, Alberta, Canada.

Le métier de pompier est sans doute l'un des métiers les plus admirés. Ces hommes et ces femmes combattent le feu qui ravage des maisons, des immeubles, parfois d'immenses feux de forêt au péril de leur vie. Dans leurs actes héroïques, ils sauvent des biens mais aussi des personnes comme ce pompier canadien qui vient au secours d'une petite fille, à une fenêtre d'une maison qu'on imagine en flammes. Non loin de cette statue, un mémorial reprend les noms des combattants du feu d'Edmonton, morts dans l'exercice de leur fonction.


lundi 5 mars 2018

Johanna en Margaretha Van Constantinopel 1217 (Jeanne et Marguerite de Constantinople 1217)

Saint-Nicolas (Sint-Niklaas), Flandre Orientale, Belgique.

On ne peut vraiment plus y échapper ! Dès qu'on se trouve devant un monument ou un lieu un peu touristique, on voit quelqu'un se prendre en selfie. On ne montre plus à ses amis ou à sa famille ce qu'on a vu mais on montre qu'on était là. Jeanne (v. 1194-1244) et sa sœur cadette Marguerite de Constantinople (1202-1280) ont elles aussi succombé à cette mode. Elles se prennent en selfie sur la Grand-Place de Saint-Nicolas. Il faut dire qu'elles ont joué un rôle important dans le développement de la ville, fondée en 1217, alors que l'aînée était Comtesse de Flandre et Comtesse de Hainaut. Bien sûr, elles ne sont plus toutes jeunes et le temps a fait son effet. Elles sont maintenant deux très beaux squelettes et elles accepteront volontiers de poser avec vous pour un selfie.

L’œuvre a été récompensée du 14e prix de la Culture de la ville de Saint-Nicolas, en février dernier.

Deux squelettes sur la Grand-Place de Saint-Nicolas

jeudi 1 mars 2018

Homenatge a la Mútua Escolar Blanquerna (Hommage à la Mutuelle scolaire Blanquerna)

Barcelone (Barcelona), Catalogne, Espagne.

- Tu viens jouer avec moi ?
- Nooon, laisse-moi lire.
- Alleeez !!

Cette scène doit se passer entre 1924 et 1939, à Barcelone. Ces deux enfants fréquentaient une école dont la pédagogie était différente : la mutuelle scolaire Blanquerna (Mútua Escolar Blanquerna). Fondée en 1924, elle fut fermée, 15 ans plus tard, par le régime du Général Franco mais elle a visiblement laissé des traces. Ses anciens élèves ont perpétué son esprit et ont fait ériger cet hommage sculptural en 1998. Les trois anneaux représentent les trois entités de l'école : l'enseignement fondamental, le secondaire pour filles et le secondaire pour garçons. Les enfants s'amusent, sur ces anneaux, et apprennent en même temps. Aucune méthode d'enseignement n'est sans doute parfaite mais celle de Blanquerna a visiblement marqué les esprits.

Sculpture "Homenatge a la Mútua Escolar Blanquerna" à Barcelone

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