lundi 28 mai 2018

Alter ego 1905-1982-3000...

Genève, Canton de Genève, Suisse.

Rond-Point de Plainpalais, à Genève, ses voitures, ses trams, ses passants... ceux qui marchent, ceux qui flânent, ceux qui attentent… et parmi eux, deux hommes et deux femmes figés mais si vivants… Ces quatre statues installées en 1982 sont nos alter ego. Chacun de nous peut se retrouver dans l'une d'entre elles. Leurs poses sont inspirées de cartes postales de différentes époques. Pourtant, trois de ces personnages ne sont pas de simples passants. On peut clairement les identifier. L'homme à la valise est l'écrivain français Michel Butor (1926-2016). La dame cherchant dans son sac porte les traits de Monique Barbier-Mueller (1929-2019), une collectionneuse d'art suisse. Enfin, l'homme assis sur un banc est un autre collectionneur d'art : André L'Huillier (1937-1998). Tous les trois étaient des amis du sculpteur. La quatrième personne reste inconnue. Une amie moins célèbre ?

Monique Barbier-Mueller

vendredi 25 mai 2018

Ensemble pour la Paix et la Justice

Lyon, Rhône, France.

Juin 1996, Lyon accueille le sommet du G7, réunissant les sept pays les plus grandes puissances économiques du monde : les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l'Italie et le Canada. À cette occasion, on érige cette sculpture. La symbolique semble claire pour ce père de famille que j'ai croisé moi-même aux abords de l'œuvre : avec un bon levier, on peut soulever le monde. Mais cette sculpture n'est pas du goût de tous. Ces 7 personnages semblent vouloir soulever un monde où seuls comptent les 7 puissances économiques. Les autres pays n'apparaissent même pas sur le globe terrestre. Cible des altermondialistes, l'œuvre est qualifiée de "sculpture de la honte" par ses détracteurs. Alors, pour mieux en profiter, essayons peut-être de la regarder sans y chercher de message, juste pour sa composition loin du classicisme de beaucoup de sculptures en France.


mardi 22 mai 2018

Lo Divino (Le Divin)

Santa Cruz de La Palma, Îles Canaries, Espagne.

Allez, partons aux Îles Canaries pour parler de Noël. Je sais, ça peut paraître étrange mais sur l'Île de La Palma, la tradition de Noël est très forte et les touristes peuvent découvrir toute l'année cette sculpture de musiciens. Les Divinos de la Palma qui y sont représentés jouent traditionnellement des chants de Noël pendant neuf jours avant Noël, et ce, depuis 1947. Vous pouvez, dès lors, aller les écouter ou simplement aller voir leurs statues.


samedi 19 mai 2018

Die Lesende (La lectrice)

Aix-la-Chapelle (Aachen), Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne.

Pendant que les enfants profitent des belles journées printanières pour jouer aux billes, les adultes lisent au soleil. Les bancs et les murets semblent inviter à la lecture dès le début des beaux jours. On retrouve des statues de lecteurs ou de lectrices dans de nombreuses villes. Que lisent-ils ? On ne le sait pas toujours. C'est le cas ici. Cette dame d'Aix-la-Chapelle semble cependant passionnée par ce livre puisqu'elle le lit depuis des années.


mercredi 9 mai 2018

Les joueurs de billes

Huy, Province de Liège, Belgique.

Au printemps, les journées s'allongent. Quand il fait beau, c'est l'occasion de rester dehors en fin d'après-midi et de profiter des rayons du soleil. Adulte, on lit sur un banc, on prend un verre à la terrasse d'un café. Enfant, on court, on saute ou on joue aux billes. On joue aux billes ? Oui, je sais ce que vous vous dites... De moins en moins, sans doute, mais cette image d'enfants qui jouent aux billes après l'école reste dans nos mémoires collectives. Je vous avais déjà présenté Le joueur de billes de Valenciennes. À Huy, ils sont trois, même si l'un d'eux hésite à se mêler au jeu. Peut-être le convaincrez-vous si vous passez par là...


mardi 1 mai 2018

Les travailleurs

Montréal, Province de Québec, Canada

Le 1er mai ! Dans beaucoup de pays, cette date coïncide à la fête du travail ou à la fête des travailleurs et travailleuses. Et dans beaucoup de pays, ce jour-là, on ne travaille pas. Et les travailleurs sont contents de ne pas travailler pour la fête du travail. C'est un peu paradoxal mais, avouons-le, beaucoup travaillent parce qu'il faut travailler pour gagner de l'argent et donc pour vivre. Tout le monde n'est pas toujours heureux au travail, à l'image des hommes et des femmes représentés dans cette sculpture. On les imagine en train de construire un édifice mais ça n'a pas l'air d'être la joie. Gênés tant par les pierres que pas leurs collègues, aucun n'esquisse le moindre sourire. L'œuvre est exposée devant le siège de la Confédération des Syndicats Nationaux (CSN), une centrale syndicale québécoise, qui aurait pu donner une image plus positive du travail.

Les travailleurs devant le siège de la CSN

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