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jeudi 1 octobre 2020

Businessman on a horse (Homme d'affaires sur un cheval)

Toronto, Ontario, Canada.
Windsor, Ontario, Canada.


Les statues classiques représentent souvent des héros sur des chevaux : rois, empereurs, généraux… On imagine bien les héros des guerres revenir dans leur pays sur un cheval, acclamés pas la foule. Pour l'auteur de cette œuvre de la fin du 20e siècle, les nouveaux héros sont les hommes d'affaires. Il est donc assez logique de les représenter paradant sur un cheval, même si le cheval a sans doute fait place à la voiture de luxe, moins prisée par les sculpteurs.


À Toronto

mercredi 20 juin 2018

Immigrant family (Famille d'immigrants)

Toronto, Ontario, Canada.

Combien d'entre nous quitteraient leur pays si celui-ci était en guerre, en situation d'extrême pauvreté ou dirigé par un dictateur ? Combien d'entre nous essayeraient coûte que coûte de sauver leur vie, celle de leurs enfants ou de tout être cher ? Probablement, la grande majorité d'entre nous. Tous, nous aimerions alors trouver un pays accueillant qui nous aiderait. Depuis quelques années pourtant, de nombreux pays riches agissent à l'encontre de leurs propres valeurs d'humanité en essayant à tout prix de dissuader celles et ceux qui fuient la guerre, la famine ou une dictature de venir simplement essayer de survivre. Pire, ces gouvernements sont élus, plébiscités, applaudis par une partie de la population. Pourquoi ? Par peur ? Par égoïsme ? Par racisme ? Sans doute un peu de tout à la fois. Et pourtant s'ils devaient être dans la même situation, ne feraient-ils pas la même chose ? Ce 20 juin, c'est la Journée mondiale des réfugiés. Combien de ministres s'engageront à cette occasion à venir en aide à plus de réfugiés ? À Toronto, une œuvre de Tom Otterness rend hommage à ces familles qui ont tout quitté pour tenter une vie meilleure…

dimanche 12 février 2017

The secret bench of knowledge (Le banc du secret de la connaissance) / Secret bench (Le banc du secret)

Ottawa, Ontario, Canada.
Montréal, Province de Québec, Canada.

Que confie ce jeune garçon à l'oreille de sa copine ? Des mots doux ? Un secret ? Peut-être a-t-il lu toutes les inscriptions gravées sur ce banc et il les lui récite. Ce banc comporte en effet une centaine de messages manuscrits qui expliquent le plaisir de la lecture. Ces mots sont ceux d'écoliers et d'écrivains. Parmi eux, il y a même un texte en braille. L'origine de la sculpture est plutôt atypique. En effet, une nuit de mai 1989, sa créatrice a placé devant les Archives nationales du Canada, à Ottawa, une sculpture appelée Secret Bench, Lost Paradise, sans la moindre autorisation, s'épargnant ainsi les démarches administratives. Son œuvre plut au public. Elle la retira un an plus tard mais promit d'en réaliser une nouvelle version. Celle-ci fut inaugurée en mai 1994 devant une foule de 3000 personnes.

Pour découvrir les secrets gravés dans ce banc, vous pouvez vous rendre à Ottawa ou aller voir l'une des nombreuses copies de cette sculpture notamment à Toronto, à New York, à Londres, à Montréal ou à Bonita Springs.


À Ottawa

lundi 31 octobre 2016

Maman

Bilbao (Bilbo), Pays Basque, Espagne.
Tokyo (東京), Kantō, Japon.
Ottawa, Ontario, Canada.

Ces dernières semaines, un peu partout dans le monde, de nombreuses personnes se sont activées pour construire des décors pour Halloween. Citrouilles, sorcières, squelette et toiles font traditionnellement partie de notre paysage à la fin du mois d'octobre. Dans le même genre, d'immenses araignées ont envahi le monde depuis plusieurs années. Une sculpture de Louise Bourgeois a fait le tour du monde : de Londres à Doha, de Genève à Séoul, de Buenos Aires à Hambourg, Maman, telle que l'a baptisée la sculptrice, a fait le tour du monde. L'œuvre originale est exposée à Londres, au Tate Museum et plusieurs reproductions sont exposées dans des musées ou souvent en dehors des musées, vu la taille de l'œuvre. Si à Londres, elle n'est plus visible de l'extérieur, on la retrouve près du musée Guggenheim de Bilbao, du Mori Art Museum à Tokyo ou du Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa.

Mais pourquoi Maman ? La sculptrice française naturalisée américaine est loin de souffrir d'arachnophobie. Au contraire, elle voit dans l'araignée un être bénéfique et protecteur, comme l'était sa mère. La comparaison ne s'arrête pas là puisque sa mère était tisserande. Cet hommage particulier est désormais célèbre dans le monde entier.


À Bilbao, en Espagne

mercredi 10 août 2016

Women are persons... / Les femmes sont des personnes...

Calgary, Alberta, Canada.
Ottawa, Ontario, Canada.

Ces cinq femmes canadiennes se sont fait connaître sous le nom des "Célèbres Cinq" ("The Famous Five"). En 1927, elles ont demandé à la Cour suprême du Canada si le mot "personne" utilisé dans l'Acte de l'Amérique du Nord britannique incluait les femmes. De nos jours cette question semble saugrenue mais, à l'époque, les femmes étaient exclues du Sénat pour cette raison. La Cour suprême répondit par la négative mais le Comité judiciaire du Conseil privé, la plus haute juridiction de l'Empire britannique, leur donna raison le 18 octobre 1929. Les statues furent inaugurées dans leur province d'Alberta, à Calgary, le 18 octobre 1999 et, un an plus tard, une réplique de ces mêmes statues fut placée près du Parlement fédéral, à Ottawa. On y reconnaît Louise McKinney (1868-1931) et Henrietta Muir Edwards (1849-1931), dégustant un thé, Emily Murphy (1868-1933), debout près d'une chaise, et Irene Parlby (1868-1865) et Nellie McClung (1873-1961) tenant un journal annonçant que "les femmes sont des personnes…".

L'ensemble à Calgary



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