Voyage à la rencontre de sculptures insolites, sympas, drôles ou étonnantes à travers le monde...
jeudi 16 mars 2017
lundi 13 mars 2017
Voor altijd verbonden (Liés pour toujours)
Louvain (Leuven), Brabant Flamand, Belgique.
Les sculptures peuvent être simplement décoratives mais elles permettent souvent de se souvenir d'un événement dramatique. Celle-ci commémore le drame de Sierre. Il y a 5 ans, jour pour jour, le 13 mars 2012, un car raccompagnant des enfants de deux écoles belges heurte violemment la paroi d'un tunnel à Sierre, en Suisse. Six adultes et vingt-deux enfants y perdent la vie. Les écoles Sint-Lambertus à Heverlee et 't Stekske à Lommel sont en deuil et, avec eux, toute la Belgique. Cette œuvre commémore les victimes d'Heverlee. Ces enfants et les adultes qui les accompagnaient sont à présent liés pour toujours…dimanche 12 mars 2017
Jackass
Gouda, Hollande-Méridionale, Pays-Bas.
Ben quoi ? Ce n'est pas parce que je suis un âne que je ne peux pas être transporté sur le dos d'un être humain. D'habitude c'est moi qui transporte les paquets, les enfants, les hommes, les femmes… Parfois, ils se mettent à plusieurs sur mon dos comme à Brême. Alors, pour une fois… D'ailleurs, je ne suis pas le seul, regardez les gravures de Francisco de Goya (1746-1828), d'autres ânes ont bénéficié de ce service. Il paraît même que Goya n'est pas totalement étranger à ma situation, que mon créateur s'en est inspiré… Et mais… qu'est-ce qu'il fait, pourquoi m'emmène-t-il si près de l'eau. Il ne va quand-même pas me jeter dans le canal ? HELP !! S'il vous plaît, venez m'aider ! Je suis à Gouda, vous me trouverez facilement grâce aux indications ci-dessous…mercredi 8 mars 2017
Marija Jurić Zagorka
Zagreb, Croatie centrale, Croatie.
Pour la journée internationale des droits des femmes, j'ai choisi de vous présenter la statue d'une féministe. Son nom ne vous dira sans doute rien. Elle est connue sous un nom de plume, Zagorka (1873-1957), mais s'appelle en réalité Marija Jurić. Elle fut la première femme journaliste en Croatie. Mariée de force à un cheminot hongrois à l'âge de 15 ans, elle ne tarde pas à s'enfuir de son foyer. En 1896, elle a 17 ans quand elle se fait remarquer par un article où elle dénonce la tentative du Royaume de Hongrie d'imposer la langue hongroise aux Croates. En effet, à l'époque, la Croatie fait partie de la Hongrie. Le texte ne passe pas inaperçu, tant pour son contenu que pour sa signature… féminine. Grâce à cet article et à l'appui d'un évêque, elle est engagée comme journaliste dans un grand quotidien de Zagreb mais son nom ne peut être dévoilé et elle est contrainte de travailler hors de la vue des visiteurs et de ses collègues. Personne ne doit savoir qu'elle est une femme. Ses articles ont cependant beaucoup de succès et elle milite de plus en plus pour la condition des femmes et contre le régime hongrois. Plus tard, elle créera les premiers magazines féminins du pays. Elle a également écrit des romans historiques et des pièces de théâtre. Une statue lui rend hommage dans le centre de Zagreb.samedi 4 mars 2017
... Et si ma bille était la Lune
Montreux, Vaud, Suisse.
Deux œuvres se rejoignent ici. On découvre d'abord cette sculpture, à Montreux, sur la rive du lac Léman. Une échelle se dresse vers le ciel et, tout là-haut, un enfant, le bras levé, tient une bille entre les doigts. On s'enthousiasme déjà devant l'originalité de l'œuvre primée à la Biennale 2015. Ensuite, on en découvre le titre poétique : …Et si ma bille était la Lune. On pourrait s'arrêter là mais on découvre un texte entre les barreaux de l'échelle. Écrit sous forme de poème, il nous éclaire sur l'œuvre. Pourquoi cet enfant s'est-il imaginé que sa bille pouvait être la Lune ? C'est DeLaPerouze qui a traduit en poème la sculpture conçue par Sara.H. À moins que ce soit l'inverse… Je vous laisse découvrir les mots sur le site de la sculptrice.mercredi 1 mars 2017
Für das Kind - Wien (Pour l'enfant - Vienne)
Vienne (Wien), Autriche.
Assis sur une valise, cet enfant symbolise l'un des 10.000 enfants qui quittèrent leur pays et leur famille à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. En 1938, quelques jours après la Nuit de Cristal, des associations juives convainquirent le gouvernement britannique de Neville Chamberlain d'accueillir au Royaume-Uni les enfants juifs menacés par le régime nazi. L'opération humanitaire prit le nom de Kindertransport. Des milliers d'enfants partirent en train d'Allemagne, d'Autriche, de Tchécoslovaquie ou de Pologne, via les Pays-Bas pour trouver une famille adoptive au Royaume-Uni. Aujourd'hui, des statues commémorent cette opération humanitaire dans plusieurs lieux de passage, généralement dans les gares ou leurs abords : à Berlin, à Londres, à Gdańsk, à Hoek van Holland ou, comme ici, à Vienne. Ces œuvres rappellent aussi qu'aujourd'hui encore des enfants sont obligés de fuir leur pays parce qu'ils sont en danger de mort.samedi 25 février 2017
Una habitació on sempre plou (Une pièce où il pleut toujours)
Barcelone (Barcelona), Catalogne, Espagne.
Cette sculpture proche de la plage de Barcelone est assez inquiétante. Une cage enferme cinq hommes dont les jambes ont été remplacées par une base sphérique et dont les yeux semblent cousus. Cette œuvre n'est, en réalité, pas terminée et ne le sera sans doute jamais. Commandée pour Jeux olympiques de Barcelone en 1992, elle devait comporter un système d'arrosage permanent. Le titre découle de cette idée. Des contraintes techniques en empêchèrent la réalisation. Il ne pleut donc sur cette pièce que quand il pleut à Barcelone…
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