Dat Schnuggelelsje

Boppard, Rhénanie-Palatinat, Allemagne. 

Pendant longtemps, la boutique d’Else Heimburger (1908-1994) était LE rendez-vous des enfants de Boppard. On y trouvait de nombreuses friandises à grignoter (« schnuggeln » dans le dialecte de la région) et pour seulement quelques Pfennig, en plus. Et quand les enfants n’avaient pas beaucoup d’argent, Elsje lui demandait d’ouvrir la main pour y déposer 3 bonbons différents. Aujourd’hui, Dat Schnuggelelsje, n’est plus un magasin de bonbons mais un restaurant italien. Devant cette vieille maison à colombage se dresse cette sculpture en souvenir d’un temps révolu mais encore très présent dans la mémoire des habitants de Boppard.

Josip Pelikan

Celje, Basse-Styrie, Slovénie. 

Si Josip Pelikan (1885-1977) était toujours vivant aujourd’hui, il aurait sans doute pris sa sculpture en photo. Ce photographe d’origine tchèque est en effet connu pour avoir photographié sa ville adoptive de Celje sous toutes les coutures. Il y photographiait également les passants. Il était tellement connu qu’il bénéficiait de privilèges comme celui de pouvoir rouler à vélo, là où c’était interdit. Normal, dès lors, de le représenter avec son moyen de transport favori.

Íjazó fiú (Garçon archer)

Budapest, Hongrie Centrale, Hongrie. 

À l’approche des Jeux Olympiques de Paris, les athlètes du monde entier s’entraînent de plus belle. C’est le cas de ce jeune athlète hongrois. Il ne prend même plus la peine de s’habiller. Il s’entraîne jour et nuit pour décrocher une médaille aux J.O., dans le plus simple appareil. Y parviendra-t-il ? On l’espère pour lui.

Claudia im Liegestuhl (Claudia dans une chaise longue)

Zurich (Zürich), Canton de Zurich, Suisse. 

Pour moi, les vacances d’été sont l’occasion de voyager, de visiter, de découvrir des villes, des bâtiments, des statues. Pour d’autres, comme Claudia, c’est surtout l’occasion de se reposer, de rester dans un transat à ne rien faire. Et vous, c’est quoi votre type de vacances ? 

Ted Williams

Boston, Massachusetts, États-Unis.

On connaît tous la passion que peuvent avoir les enfants pour les grands sportifs. Selon les pays et les époques, ils vibreront plutôt pour des joueurs ou des joueuses de football, de tennis, de basket ou de rugby. Aux États-Unis, on connaît la popularité du baseball. Ted Williams (1918-2002) est un des grands champions. Malgré une carrière interrompue par deux guerres (Seconde Guerre Mondiale et Guerre de Corée) où il est appelé sous les drapeaux, il a joué dans 2292 matches entre 1939 et 1960, au sein des Red Sox de Boston. De quoi susciter l'admiration de ce jeune fan à qui il offre sa casquette. Généreux, il s'est servi de sa notoriété pour lever des fonds en faveur des enfants atteints du cancer. On parle de 750 millions de dollars de fonds récoltés. Il méritait bien sa statue. 

 

 

 

A búvár és a kulcs (Le plongeur et la clé)

Budapest, Hongrie Centrale, Hongrie. 

Le New York Café est certainement le plus prestigieux établissement de Budapest. Inauguré en 1894, il a été le lieu de réunion des écrivains, des journalistes et des intellectuels de la ville. La légende veut que l'un d'eux, Ferenc Mólnar (1878-1952), auteur des Garçons de la Rue Paul, aurait jeté la clé du café dans le Danube pour qu'il reste ouvert 24 heures sur 24. Les faits se seraient déroulés le jour de l'inauguration. Petit problème chronologique : à l'époque, le jeune Ferenc n'avait que 16 ans. Une autre légende indique que les fait se serait plutôt déroulé en 1927, lors de la réouverture du café. Finalement, peu importe puisqu'un plongeur a récupéré la clé et la garde sur une bouche d'incendie proche du café. Inutile d'essayer de la récupérer. Et même si le café n'est pas ouvert 24 heures sur 24, la mini-statue est accessible, nuit et jour.

(Casse-toi alors,) pauvre canard !

Bruxelles (Brussel), Région de Bruxelles-Capitale, Belgique. 

Dans quelle posture est donc ce bon vieux Balthazar Picsou ? Symbole d'un capitaliste débridé, le canard imaginé par Carl Barks (1901-2000) pour les Studios Disney en 1947 subit la punition de la poutre, du goudron et des plumes souvent évoquée dans des histoires sur le Far West. Cette œuvre se veut une critique du capitalisme. Le sculpteur paraphrase pourtant un homme français de droite, Nicolas Sarkozy (1955- ), en lançant à l'oncle de Donald Duck un "Casse-toi alors, pauvre canard" rappelant le "Casse-toi, pauvre con" qu'avait lancé le Président français en 2008, face à un homme qui ne voulait pas qu'il le touche. De multiples références pour une sculpture qui a pris place en plein centre de Bruxelles, il y a, à peine, quelques semaines.