Voyage à la rencontre de sculptures insolites, sympas, drôles ou étonnantes à travers le monde...
vendredi 20 mars 2020
mardi 17 mars 2020
Hanseman
Avesta, Dalécarlie, Suède.
Et si on organisait une course entre tous les enfants sculptés de ce blog qui ont choisi une drôle de monture ? Allez, on y va !!Mesdames et Messieurs, portant le dossard n° 1, nous retrouvons le petit Saint-Exupéry chevauchant une oie sauvage. Il court aux couleurs de la Belgique. La Belgique ? Ben oui, c'est bien ce qui est noté sur ma fiche. Dossard n° 2, un jeune concurrent danois dont on ignore le nom. Il a choisi de participer sur la carapace d'une tortue. Mauvais choix, à mon avis. Ah mais il y a pire : ce jeune conducteur d'escargot qui porte le dossard n° 3. Il nous vient d'Allemagne et il n'est pas prêt d'y retourner. Dossard n° 4… C'est une fille ! Elle s'appelle Nike et nous vient de Suède. Elle monte un… une… je ne sais pas… on va dire… une créature. Plus classique, le dossard n° 5 a enfourché un cheval bâton. C'est permis, ça ? On me dit que oui. Et enfin, le dossard n° 6. Ils sont deux et nous viennent de Norvège. Ah ben, ils n'ont pas été bien loin pour choisir leur monture, ils ont grimpé sur le dos de leur mère.
Attendez… On m'annonce un septième concurrent. Un nouveau ! C'est un petit garçon, il nous vient de Suède et il chevauche un bouquetin, qu'il prend d'ailleurs pour une moto, visiblement. Non, les cornes ne forment pas un guidon. Il faut tout leur expliquer à ces gosses…
Allez, que le meilleur gagne et, vous, Mesdames et Messieurs, n'hésitez pas à faire vos pronostiques.
samedi 14 mars 2020
La jeune fille qui donne un baiser / Kussend meisje Sofie (Sofie, la fille qui embrasse)
Troyes, Aube, France.
Middelbourg (Middelburg), Zélande, Pays-Bas.
Fais pas ci ! Fais pas ça ! Va pas ici ! Va pas là ! En cette période où on ferme les musées, où on recommande de rester distants les uns des autres, cette sculpture pourrait s'appeler "la résistante". Elle symbolise, en effet, deux choses qui ont drastiquement diminué à cause de cette pandémie : les marques physique d'affection et l'accès à l'art. Ce bisou envoyé dans l'air ne contaminera personne. Et puis une sculpture dans l'espace public, c'est évidemment de l'art qui reste encore un peu accessible. Bien sûr, je ne vous conseillerai pas de partir voir les différentes sculptures de ce blog en ce moment mais en ces temps où tant de personnes sont contraintes de rester chez elles, découvrir les sculptures sur Internet peut vous occuper intelligemment et vous donner des idées de voyages pour plus tard. Je vous embrasse toutes et tous virtuellement. Portez-vous bien !À Troyes |
lundi 9 mars 2020
Der Spezialist (Le spécialiste)
Osnabrück, Basse-Saxe, Allemagne.
Une petite pause pour ce spécialiste. Une petite pause au bord de la rivière, la Hase, pour la contempler. On ne connaît pas la spécialité de ce monsieur. À voir, les clés anglaises qui sortent de sa poche, c'est forcément un métier manuel. Peut-être est-il plombier et admire-t-il l'eau qui coule, naturellement, sans robinet, sans tuyau… Mais laissons-le dans ses pensées…jeudi 5 mars 2020
The passenger (Le passager)
Brisbane, Queensland, Australie.
Pour beaucoup de gens, c'est tous les jours la même chose : métro, boulot, dodo. Ce trajet de chez soi au lieu de travail est souvent fastidieux. Toujours le même trajet, le même "paysage", qu'on le fasse en voiture, en métro, en bus ou même à vélo. Pas le temps de flâner, on va droit au but. Rares sont ceux qui font un trajet différent chaque jour. Le sculpteur Cezary Stulgis a voulu rendre hommage à ces masses laborieuses qui, chaque jour, se déplacent en transport en communs pour se rendre à leur travail.samedi 29 février 2020
Luisteren naar de beiaard (Écouter le carillon)
Hasselt, Limbourg, Belgique.
Je vous présente Hendrik et Katrien, un jeune couple de la ville d'Hasselt, en Belgique. Si le sculpteur a voulu montrer un couple qui regarde vers le futur, ces deux personnages portent bizarrement le nom des premiers habitants d'Hasselt. Mais que font-ils sur ce banc ? Ils se reposent probablement mais ils écoutent aussi le carillon de la cathédrale Saint-Quentin (Sint-Quintinuskathedraal) située non loin de là. Si vous passez par là, asseyez-vous à côté d'eux pour écouter la musique que produisent les 47 cloches de la cathédrale mais ne gênez pas pour autant les photographes qui souhaitent immortaliser la sculpture…mercredi 26 février 2020
Gorbals boys (Garçons de Gorbals)
Glasgow, Écosse, Royaume-Uni.
Dans les années 1960, un photographe du nom d'Oscar Marzaroli prit une série de photos dans le quartier de Gorbals, un des plus pauvres de Glasgow. L'une de ces photos montrait trois garçons dans la rue chaussant les hauts talons de leur mère. La photo acquit une certaine notoriété. Plusieurs décennies plus tard, cette photo servit de base pour une sculpture dédiée aux enfants de Gorbals et inaugurée en 2008. Les enfants des années 1960 ayant grandi, ce sont d'autres garçons qui ont servi de modèle pour la sculpture. D'autres garçons mais toujours des garçons du quartier. Lee Barton (12 ans), Joe Ridge (11 ans) et Nicky Giblin (12 ans) sont, à leur tour, devenus des figures emblématiques de Gorbals. En empruntant les chaussures de leur mères, les trois garçons ne se doutaient pas qu'on parlerait encore de leur jeu, un demi-siècle plus tard. D'ailleurs, à l'inauguration des statues, l'un d'eux a déclaré ne pas avoir remarqué être photographié, ce jour-là.
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