Voyage à la rencontre de sculptures insolites, sympas, drôles ou étonnantes à travers le monde...
jeudi 5 octobre 2017
lundi 2 octobre 2017
Non violence
Malmö, Scanie, Suède.
New York, État de New York, États-Unis.
Luxembourg, Canton de Luxembourg, Luxembourg.
En cette Journée internationale de la non-violence, on ne pouvait pas passer à côté de cette sculpture. Aussi célèbre soit elle, on ne connaît pas forcément son histoire. Ce revolver Colt Python 357 au canon noué a été imaginé par un sculpteur suédois, peu après l'assassinat à New York du chanteur John Lennon (1940-1980). Il existe de nombreux exemplaires de cette œuvre mais trois d'entre elles sont considérées comme "originales". Tout d'abord, celle de Malmö, en Suède, pays dont est originaire le sculpteur. Le deuxième exemplaire fut offert par le Luxembourg pour être placé devant le siège de Nations-Unies à New York. Le troisième exemplaire a été érigé devant le bâtiment Jean Monnet, occupé par la Commission européenne, à Luxembourg. Même si cette œuvre et cette journée n'effacera pas la violence, il n'est pas interdit d'espérer qu'un jour, les êtres humains cesseront de s'entretuer.
À Malmö |
mardi 26 septembre 2017
William Butler Yeats
Sligo (Sligeach), Connacht, Irlande.
Quand un homme de lettres fait l'objet d'une sculpture, il manque souvent ce qui l'a rendu célèbre : ses mots. En réalisant cette sculpture, Rowan Gillespie a bien compris qu'il ne pouvait pas représenter le lauréat du Prix Nobel de littérature en 1923, William Butler Yeats (1865-1939), sans évoquer ses poèmes. Le corps de l'écrivain a donc été stylisé pour permettre d'y placer des extraits de plus de 150 de ses poèmes. Cette œuvre se lit donc autant qu'elle ne se contemple.There are no strangers here;
Only friends you haven't yet met.
vendredi 22 septembre 2017
Trold der lugter kristenblod (Troll qui sent le sang chrétien)
Copenhague (København), Hovedstaden, Danemark.
Copenhague n'est pas seulement une ville de canaux. Elle est aussi une ville de l'imaginaire. La capitale danoise fait, en effet, la part belle à des sculptures consacrées à des créatures imaginaires. Outre au moins quatre statues de sirènes, on rencontre aussi… un troll. Il déambule dans les jardins de la glyptothèque Ny Carslberg, fondée par Carl Jacobsen, le fils du fondateur de la société brassicole Carlsberg. Il n'est pas attiré par l'odeur de la bière, ni par l'odeur des sucreries vendues dans les Jardins de Tivoli, tout proches. C'est le sang chrétien qui l'attire. Les trolls sont, en effet, des êtres imaginaires issus du folklore scandinave. Ces êtres sont considérés comme païens et dangereux. Alors, faites attention si vous visitez Copenhague de ne pas vous faire attaquer par ce troll encore en liberté.Placée à l'origine près de l'église Jesuskirken, construite à la demande de Carl Jacobsen, aussi à l'origine de la glyptothèque, elle provoqua un tel tollé qu'elle fut déplacée près de la glyptothèque. En 2002, l'église a voulu la récupérer mais n'en a obtenu qu'une copie.
mardi 19 septembre 2017
La quadrature de l'arbre
Auderghem (Oudergem), Région de Bruxelles-Capitale, Belgique
Bruxelles compte évidemment plusieurs entrées. L'une des plus sympathiques se situe à l'Est, par le lieu-dit "les Quatre-Bras de Tervuren". Par cette entrée, on traverse brièvement la Forêt de Soignes avant de rejoindre la prestigieuse Avenue de Tervueren, voulue par le Roi Léopold II. Cette large artère très verte s'enfonce dans la ville pour rejoindre le Parc du Cinquantenaire et une partie nettement plus urbaine de Bruxelles. Cette intersection entre la nature et la ville a inspiré la sculptrice Thérèse Chotteau qui a réalisé cette œuvre. L'arbre symbolise bien sûr la nature et le gros bloc la ville. Deux femmes face-à-face complètent le tableau.dimanche 17 septembre 2017
Emigranterna (Émigrants)
Malmö, Scanie, Suède.
Un poisson, ressemblant à un requin, qui transporte des émigrants fait forcément penser à l'immédiate actualité. En 2016, plus de 5000 personnes ont péri en Méditerranée. À l'origine de ces naufrages, souvent des passeurs peu scrupuleux de la sécurité de leurs "clients" prêts à tout pour fuir la guerre et rejoindre l'Europe. Pourtant, cette sculpture n'est pas récente. Elle date de 1940, autre année marquée par les mouvements de populations. Cette année-là, huit à dix millions d'Européens ont fui la guerre, essayant de trouver une région moins dangereuse. Cependant, il semble que cette sculpture ne fasse pas référence à cet épisode de l'histoire. Son créateur, le Suédois Carl Milles, a été davantage inspiré par la migration vers les États-Unis. Lui-même s'y était installé et a même été fait citoyen américain en 1945.jeudi 14 septembre 2017
Rendőr (Agent de police)
Budapest, Hongrie Centrale, Hongrie.
"Excusez-moi, Monsieur l'agent, pourriez-vous m'indiquer le chemin de… Ah ben, non, vous êtes une statue". Il semble, en effet, que certains parfois se laissent prendre au piège. Pourtant, ce policier est loin de porter l'uniforme actuel de la police hongroise. Avec son casque à pointe, son manteau et son sabre, il porte, en fait, l'uniforme d'apparat des années 1909 à 1945. La meilleure époque de la Hongrie ? Pas vraiment : la Hongrie fut dirigée de 1920 à 1944 par le dictateur nationaliste Miklós Horthy. Le placement de cette statue, en 2008, dans une rue fréquentée de la capitale, ne fut, dès lors, pas accueillie de manière unanime. N'y voyons cependant pas une œuvre glorifiant le régime d'Horthy. D'ailleurs, caresser le ventre de ce policier rondouillard porterait même bonheur.
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