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mardi 25 juin 2019

Marilyn rabbit girl & Paparazzi dog man (Fille-lapin Marilyn et homme-chien paparazzi) / Happy birthday Mr President (Bon anniversaire Monsieur le Président)

Brisbane, Queensland, Australie.
Hobart, Tasmanie, Australie.

Cinquante-sept ans après sa mort, Marilyn Monroe (1926-1962) continue à fasciner et à inspirer les artistes. Mais comment réaliser la sculpture d'une actrice qui fut, à son époque et sans doute encore aujourd'hui, considérée comme l'une des plus belles femmes du monde. C'est évidemment prendre un risque. Cette œuvre évoque fatalement Marilyn mais elle apparaît sous la forme d'une lapine. Le photographe qui immortalise devient lui un chien. N'allez pas chercher une connotation négative dans le choix des animaux. L'un des spécialités du couple d'artistes qui a réalisé cette sculpture est justement de représenter des animaux anthropomorphes. Les lapins et les chiens y tiennent une place de choix.

Marilyn Rabbit Girl & Paparazzi Dog Man, à Brisbane

samedi 8 juin 2019

Jan Matejko

Cracovie (Kraków), Petite-Pologne, Pologne.

Jan Matejko (1838-1893) est sans doute le peintre polonais le plus connu. Il a peint les grands événements et les grands personnages de l'histoire de la Pologne. Parmi ces personnalités immortalisées sur une toile, il y a… lui-même. Assis dans un fauteuil, c'est cet autoportrait qui a sans doute servi de modèle pour cette sculpture dans un grand encadrement montrant sans doute l'étendue de son talent. Et c'est bien sûr dans sa ville natale, Cracovie, que cette statue a pris place. Une toile en trois dimensions dans un parc public, une façon de mettre doublement l'art à la portée de tout le monde.


dimanche 2 juin 2019

Monumento a Clara Campoamor (Monument à Clara Campoamor)

Séville (Sevilla), Andalousie, Espagne.

Lire… S'instruire… Cette petite fille a visiblement abandonné ses jouets pour se plonger dans la lecture. L'ours en peluche sert désormais à tenir la page. Dans chaque pays, des femmes ont combattu ou combattent encore pour leurs droits. Droits à l'instruction, droit de vote, droit à une place dans la sociétédroit d'être considérées comme des personnes,... En Espagne, Clara Campoamor (1888-1972) a lutté pour que l'égalité homme-femme soit inscrite dans la Constitution de 1931. Elle a réussi. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance. Alors que les femmes n'ont pas le droit de vote, elle est élue à l'Assemblée constituante de la Seconde République espagnole. Elle y lutte aussi pour le droit de vote des femmes mais se heurtent à l'opposition des hommes et même de l'une des seules autres élues. Plus tard, elle sera contrainte à l'exil sous le régime de Franco. Elle meurt d'ailleurs en Suisse, en 1972. L'Espagne ne l'a cependant pas oubliée en lui dédiant notamment plusieurs statues. Celle-ci ne la représente pas mais lui est dédiée.



mercredi 1 mai 2019

Leszko

Wrocław, Basse-Silésie, Pologne.

Hey, les gars, c'est moi, Leszko ! Aujourd'hui, nous sommes le 1er mai ! Et tous les 1er mai, à Wrocław, on célèbre Jimi Hendrix avec quelques potes guitaristes. Et vous savez quoi ? C'est moi qui dirige toute cette bande. Il y a 7 ans, nous étions 7273 à jouer Hey Joe tous ensemble. Ça nous a valu de rentrer dans le Guiness book des records. Mais, c'est vrai : un nain de Wrocław ne peut pas être à l'origine de ce record. En réalité, c'est mon grand frère : Leszek Cichoński (1957- ). Vous le reconnaîtrez facilement. Il a la même tête que moi. Il est aussi souvent accompagné d'une guitare. Par contre, il est grand et ne porte pas de bonnet.



dimanche 28 avril 2019

Die Waschfrau (La blanchisseuse)

Osnabrück, Basse-Saxe, Allemagne.

Remontons dans le temps, à une époque où Vitihof regorgeait de commerces. Parmi eux, il y avait une blanchisserie tenue par une certaine Ella. Cette femme forte était connue pour son caractère bien trempé. Dans la cour de Vitihof, elle ne lavait pas que le linge. Ses deux garçons passaient également sous l'eau froide qu'apportait la pompe. Évidemment, ils n'aimaient pas ça, résistaient, se débattaient. Cette statue montre la détermination de leur mère. Elle a coincé le plus grand entre ses jambes alors que son fils cadet est précipité sous les flots, tout habillé. Tout habillé ? Enfin, presque, car à y regarder de plus près, les pantalons des deux garçons sont baissés à l'arrière dévoilant leurs derrières nus. Leur mère leur a-t-elle administré une fessée pour les rendre plus coopératifs ? Peut-être… Quoi qu'il en soit, vous pouvez aider cette mère à laver ses enfants en actionnant la pompe.



vendredi 5 avril 2019

Lodewijk en Ludwig van Beethoven (Lodewijk et Ludwig van Beethoven)

Malines (Mechelen), Province d'Anvers, Belgique

Dans la famille Beethoven, je demande le petit-fils (1770-1827) et le grand-père (1712-1773). Ils sont tous les deux connus sous le prénom de Ludwig mais le grand-père se prénomme en réalité Lodewijk. La famille est en effet originaire de Flandre et Lodewijk est né à Malines. Chanteur, il est repéré par l'Archevêque de Cologne et Prince électeur qui l'engage dans sa cour. Toute la famille Beethoven déménage alors à Bonn. Son fils Johann aura lui-même un fils qu'il prénomme Ludwig et qu'il initie très jeune à la musique, espérant le même succès qu'un certain Wolfgang Amadeus Mozart. Lodewijk a introduit la tradition musicale dans la famille. A-t-il un jour imaginé que son petit-fils serait considéré comme l'un des plus grands compositeurs de tous les temps ? Ils sont aujourd'hui réunis dans une sculpture édifiée à Malines, là où tout a commencé.


lundi 11 mars 2019

Harry S. Truman

Rapid City, Dakota du Sud, États-Unis.

Mais pourquoi Harry S. Truman (1884-1972) est-il tout sourire en brandissant un journal annonçant sa défaite à l'élection présidentielle américaine de 1948 ? "Fake news" aurait-il l'actuel locataire de la Maison Blanche. Comme lui, Truman ne partait pas favori dans les sondages. La victoire de son concurrent républicain Thomas Dewey (1902-1971) était tellement certaine que les instituts de sondage avaient arrêté leurs enquêtes plus d'une semaine avant l'élection. Une élection tellement gagnée d'avance que le Chicago Daily Tribune, pro-républicain, a anticipé la Une célébrant leur candidat en titrant "Dewey defeats Truman" ("Dewey bat Truman"). Il faut dire que le journal faisait face à une grève et qu'ils ont dû avoir recours à un autre procédé d'impression plus long. Ce bouclage précipité entraîna l'erreur qui fit bien rire le vainqueur démocrate comme le montre plusieurs photos de l'époque.

Mais que fait cette statue à Rapid City ? Ne cherchez aucun lien entre le 33e Président des États-Unis et la ville du Dakota du Sud. Depuis 2000, des statues de tous les anciens présidents y ont été érigées. Les touristes qui vont admirer les visages de quatre présidents des États-Unis sculptées sur le Mont Rushmore peuvent ainsi découvrir les statues des autres dans cette ville toute proche.


jeudi 7 février 2019

O encontro marcado (La rencontre marquée)

Belo Horizonte, Minas Gerais, Brésil.

De quoi peuvent bien discuter quatre écrivains devant une bibliothèque ? De livres, sans doute… Ou de mots, de mots qui s'enchaînent pour former des phrases, des chapitres, des romans. Ces quatre-là sont surnommé les "quatre cavaliers de l'apocalypse". Tous les quatre ont un lien avec Belo Horizonte, la capitale de l'État de Minas Gerais, au Brésil. Assis, Fernando Sabino (1923-2004) y est né. Il est l'auteur de O encontro marcado (titre français inconnu), qui donnera son titre à la sculpture. À ses côtés, sur le banc, Otto Lara Resende (1922-1992), journaliste et écrivain, a commencé sa carrière dans la rédaction d'un quotidien de Belo Horizonte avant de partir pour Rio. Debout, Hélio Pellegrino (1924-1988), est également né dans la ville. Il fut écrivain, poète mais aussi psychanalyste. Enfin, également debout, le journaliste et écrivain Paulo Mendes Campos (1922-1991) a aussi traduit Shakespeare, Maupassant ou Jules Verne en portugais. Rendez-vous donc à cette bibliothèque pour cette rencontre marquée par la littérature brésilienne…


lundi 14 janvier 2019

Kufer Reymonta (Le coffre de Reymont)

Łódź, Voïvodie de Łódź, Pologne.

Il aurait pu choisir un banc comme tout le monde mais non, Władysław Reymont (1867-1925) a choisi de s'asseoir sur un coffre. Que contient-il ? Mystère ! Peut-être l'ensemble de son œuvre. Peut-être les centaines de lettres de félicitations qu'il a dû recevoir après s'être vu attribuer le Prix Nobel de littérature en 1924. Peut-être encore ses notes sur l'industrie textile à Łódź à la fin du 19e siècle, qui permit à la ville de se développer. L'industrialisation de la ville qui accueille sa statue, Reymont l'a décrite et critiquée dans son œuvre La terre promise en 1899. Aujourd'hui, un carnet à la main, il contemple les passants de l'Ulica Piotrkowska, la rue principale de Łódź où sont exposées plusieurs sculptures de personnalités liées à la ville.



jeudi 6 décembre 2018

Papież Jan Paweł II i Prezydent Ronald Reagan (Pape Jean-Paul II et Président Ronald Reagan)

Gdańsk, Poméranie, Pologne.

Si vous vous baladez dans le parc Ronald Reagan, à Gdańsk, vous croiserez sans doute ces deux promeneurs dont le parcours est quelque peu entravé par les fleurs qui ont été posées à leurs pieds. Le président américain Ronald Reagan (1911-2004) accueille dans son parc le Pape Jean-Paul II (1920-2005). Ou peut-être est-ce l'inverse ? Cette scène ne se passe pas en réalité dans la patrie de Jean-Paul II mais aux États-Unis. À Miami plus exactement. C'était en 1987, lors du deuxième voyage pastoral du Pape polonais aux États-Unis. Ces deux hommes ont clairement joué un rôle important dans la chute des régimes communistes en Europe de l'Est, deux ans plus tard. La ville polonaise leur rend ainsi hommage en reproduisant cette scène, "en gratitude des Polonais pour leur indépendance".

 

dimanche 2 décembre 2018

Poe returning to Boston (Poe retournant à Boston)

Boston, Massachusetts, États-Unis.

"Bonne nouvelle ! Edgar Allan Poe est de retour à Boston !" C'est peut-être ce qu'on aurait pu lire dans la presse de la capitale du Massachusetts quand il revint dans sa ville natale en 1827. Il avait tout juste 18 ans. Évidemment, à l'époque, personne ne pouvait savoir qu'il deviendrait l'un des plus célèbres écrivains américains. Cette statue placée non loin du lieu où il a vécu les premières années de sa vie, avant la mort de ses parents, le montre marchant d'un pas décidé. Il porte une valise qui s'ouvre laissant s'échapper des textes sur Boston et… un cœur. Un cœur pour rappeler une de ses œuvres : Le cœur révélateur, paru en 1843. De la valise semble aussi s'envoler un immense oiseau, en référence à son poème Le corbeau, publié en 1845.

"They who dream by day are cognizant of many things which escape those who dream only by night."
 

jeudi 15 novembre 2018

The Congo I presume (Le Congo, je présume)

Tervuren, Brabant Flamand, Belgique.

Les œuvres de Tom Frantzen sont souvent assez complexes, tant chaque détail a son importance. Dans le parc qui jouxte le Musée royal d'Afrique Centrale, à Tervuren, on trouve cette sculpture. Au centre, on reconnaît le Roi Léopold II (1835-1909). Surnommé le Roi bâtisseur pour les nombreuses constructions qu'il a initiées, il est aussi à l'origine de la colonisation et l'exploitation du Congo, un pays où il n'a cependant jamais mis les pieds. En raison des atrocités survenues au Congo durant son règne, il est aujourd'hui un roi très contesté. Au début du 20e siècle, il fit édifier le Musée du Congo, qui devint plus tard le Musée royal d'Afrique centrale. Cette sculpture pourrait être vue comme un hommage aveugle à l'homme qui fit de son pays une puissance coloniale mais, par les détails, le sculpteur montre surtout les parts d'ombre du colonialisme de Léopold II. Elle est même considérée comme la seule œuvre sculpturale anti-coloniale du pays. Le lion, symbole de la Belgique, tourne le dos au souverain. Les guerriers africains n'ont pas de pieds pour montrer l'immobilisme contraint. La beauté de l'Afrique est cependant aussi rappelée, grâce à la tête d'éléphant et aux flamants roses, symbole de la migration entre l'Afrique et l'Europe. Une œuvre complexe pour un morceau d'histoire tout aussi complexe.


mardi 18 septembre 2018

Freddie Mercury

Montreux, Vaud, Suisse.

Il n'est pas toujours aisé de photographier une statue. Outre la position du soleil, l'autre difficulté vient des gens. Certaines œuvres dont beaucoup de celles présentées sur ce blog attirent les passants comme des aimants. Les gens les touchent, les enfants les chevauchent (hélas !) et surtout beaucoup se prennent en photo à côté d'elle. Seuls, en groupe, en famille, les gens se succèdent pour poser avec la statue. Ce phénomène s'observe encore plus quand la statue représente une personnalité connue. Et question notoriété, Freddie Mercury (1946-1991) is a champion, my friends. Sa statue à Montreux est, paraît-il, en permanence fleurie. Elle aussi perpétuellement prise en photo aux côtés des nombreux badauds qui se promènent le long du Lac Léman. Mais que fait le chanteur de Queen à Montreux ? Il y a tout simplement vécu et même acheté un studio. Il a d'ailleurs consacré une de ses dernières chansons, sortie à titre posthume, à la région : A Winter's Tale. La ville lui a rendu hommage, cinq ans après sa mort.


mardi 21 août 2018

Annie Moore

Cobh (An Cóbh), Munster, Irlande.

À l'heure où les pays occidentaux ferment la porte aux migrants, reniant en même temps, les valeurs qu'ils ont apportées au monde, il est bon de rappeler que des pays comme les États-Unis se sont construits grâce à l'immigration. Parmi toutes ces personnes qui s'en sont allées vers le nouveau monde, on compte de nombreux Irlandais, fuyant la famine. Aujourd'hui, plus de 33 millions d'Américains, soit 10 % de la population, se disent descendants d'Irlandais, alors que la population d'Irlande et d'Irlande du Nord ne représente que 6,5 millions d'habitants. Parmi, tous ces immigrés irlandais, on peut citer Annie Moore (1874-1924) et ses frères, Anthony et Philip. Ils furent les premiers immigrants à être enregistrés auprès du centre d'immigration d'Ellis Island, le 1er janvier 1892. Ils avaient quitté Queenstown (aujourd'hui Cobh), en Irlande, le 20 décembre 1891, au bord du Nevada. Aujourd'hui, deux statues sont consacrées à Annie Moore : une à Cobh et une à Ellis Island.

Statue d'Annie Moore et ses frères Anthony et Philip, immigrants irlandais, à Cobh

vendredi 20 juillet 2018

Vladimir Nabokov

Montreux, Vaud, Suisse.

Dans un petit parc de Montreux, on trouve une série de bustes. On y reconnaît Ray Charles, B.B. King, Ella Fitzgerald… Bref, les grands noms du jazz qui se sont produits au célèbre Montreux Jazz Festival. Et puis, au sein du même petit parc, on aperçoit la sculpture d'un homme songeur, se balançant légèrement sur sa chaise. Un autre musicien ? Non ! Un écrivain ! Cet homme est Vladimir Nabokov (1899-1977), l'auteur, entre autres, de Lolita. On se demande ce qu'il fait là, avant de lire la plaque. Contrairement aux musiciens, qui n'ont fait que de brefs passages à Montreux, Nabokov y a vécu la fin de sa vie. Il fut l'hôte du Montreux Palace de 1961 à 1977 et c'est au pied de cet hôtel prestigieux qu'est situé ce petit parc.


 

dimanche 15 juillet 2018

Ferenc Puskás

Budapest, Hongrie Centrale, Hongrie.

Aujourd'hui se termine la Coupe du Monde de football en Russie. Des millions de personnes auront suivi leur équipe, leurs héros. Qu'on aime le foot ou non, on ne peut pas être totalement indifférent à l'attractivité qu'ont ces sportifs sur les gens et, en particulier, sur les enfants. Combien de petits garçons se voient-ils aujourd'hui en futurs Griezmann, Hazard ou Ronaldo ? Ferenc Puskás (1927-2006) fait partie de ces joueurs hongrois qui ont été adulés dans les années 1950. N'étant pas un passionné de foot, j'ignore si son nom évoque encore quelque chose en dehors de la Hongrie et de l'Espagne, son pays d'adoption. Cependant, j'avais envie de vous présenter cette statue qui évoque cette relation entre un footballeur et des enfants. Inspirée d'une photo prise à Madrid, l'œuvre montre Puskás en pleine démonstration pour des enfants des rues. 



samedi 9 juin 2018

Det Svenska tungsinnet (La mélancolie suédoise)

Malmö, Scanie, Suède.

Cette statue ne rend pas hommage à une personnalité et pourtant elle représente bien un célèbre acteur suédois (certes, sans doute peu connu des Francophones). Gösta Ekman (1939-2017) a en effet servi de modèle à sa femme, Marie-Louise. Mais pourquoi pleure-t-il ? Peut-être parce que sa statue n'a pas pu être placée à l'endroit prévu, à Limhamn. Les habitants s'y sont opposés. Ou peut-être parce qu'il y a toujours une raison de pleurer en Suède… Quoi qu'il en soit, les larmes coulent vraiment sur son visage de bronze.



lundi 28 mai 2018

Alter ego 1905-1982-3000...

Genève, Canton de Genève, Suisse.

Rond-Point de Plainpalais, à Genève, ses voitures, ses trams, ses passants... ceux qui marchent, ceux qui flânent, ceux qui attentent… et parmi eux, deux hommes et deux femmes figés mais si vivants… Ces quatre statues installées en 1982 sont nos alter ego. Chacun de nous peut se retrouver dans l'une d'entre elles. Leurs poses sont inspirées de cartes postales de différentes époques. Pourtant, trois de ces personnages ne sont pas de simples passants. On peut clairement les identifier. L'homme à la valise est l'écrivain français Michel Butor (1926-2016). La dame cherchant dans son sac porte les traits de Monique Barbier-Mueller (1929-2019), une collectionneuse d'art suisse. Enfin, l'homme assis sur un banc est un autre collectionneur d'art : André L'Huillier (1937-1998). Tous les trois étaient des amis du sculpteur. La quatrième personne reste inconnue. Une amie moins célèbre ?

Monique Barbier-Mueller

mardi 10 avril 2018

Claude Nougaro

Toulouse, Haute-Garonne, France.

Ah, tu verras, tu verras
À Toulouse, une statue, tu verras, tu verras
Une place c'est fait pour ça, tu verras, tu verras
Tu verras Nougaro étoilé de sueur
Chanter si gentiment avec vous en chœur
Et revenir vers nous scintillant de vigueur
Et tu verras tous ceux qu'on croyait décédés
Reprendre souffle et vie dans la pierre ou la fonte
Jusqu'à la fin des mondes

 (D'après Tu verras, de Claude Nougaro, 1929-2004)


jeudi 5 avril 2018

Befrielsen (Libération)

Uppsala, Uppland, Suède.

Il y a 50 ans, jour pour jour, le 4 avril 1968, à 18:01, heure locale, le Pasteur Martin Luther King (1929-1968) était assassiné à Memphis, au Tennessee. Il avait un rêve : celui d'une Amérique qui vivrait pleinement ses valeurs d'égalité entre les êtres humains. Par son combat pacifiste, il est devenu un exemple et pas seulement aux États-Unis mais partout dans le monde, comme le montre cette sculpture érigée à sa mémoire en Suède, sur une place qui porte son nom. Ce rêve, il est resté pour de nombreux hommes et de femmes. Cinquante ans après sa mort, le racisme est encore bien présent dans nos sociétés occidentales pourtant nourries du premier article de la déclaration universelle des droits de l'homme : "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits". Combien de temps le monde mettra-t-il pour réaliser le rêve de Martin Luther King ?
 "La haine trouble la vie ; l'amour la rend harmonieuse. La haine obscurcit la vie ; l'amour la rend lumineuse."

Monument en hommage à Martin Luther King à Uppsala, en Suède

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