lundi 20 mars 2017

Monumento a Don Quijote y Sancho (Monument à Don Quichote et Sancho)

Alcalá de Henares, Communauté de Madrid, Espagne.

Les héros aussi peuvent être fatigués et décider de se reposer un peu sur un banc. Don Quichotte et son compagnon d'aventures, Sancho Panza, devaient en avoir assez de se battre contre des moulins à vent. Ils ont donc trouvé un banc bien confortable, à Alcalá de Henares. Oh, évidemment, ils n'ont pas dû le chercher longtemps puisqu'il est situé juste devant la maison natale de leur père, Miguel de Cervantes (1547-1616). Les deux compères semblent bavarder. Don Quichotte a d'ailleurs abandonné son livre derrière lui. C'est vrai qu'il s'agit de l'édition qui marque le 400e anniversaire de L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, en 2005. Il doit finir par en connaître l'histoire…


jeudi 16 mars 2017

Albert Einstein, California 1933 (Albert Einstein, Californie 1933)

Szeged, Csongrád, Hongrie.

"La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre" nous disait Albert Einstein (1879-1955). Pourtant cette représentation du savant sur son vélo est immobile, est-ce pour cela qu'il était connu pour ne pas être très équilibré. Tout le monde se souvient de la photo de lui tirant la langue. C'est une autre photo célèbre qui a inspiré un sculpteur hongrois : celle du physicien sur un vélo prise en 1933 en Californie. Cette année-là, il avait fui l'Allemagne nazie pour les États-Unis. Il devint citoyen américain en 1940.

lundi 13 mars 2017

Voor altijd verbonden (Liés pour toujours)

Louvain (Leuven), Brabant Flamand, Belgique.

Les sculptures peuvent être simplement décoratives mais elles permettent souvent de se souvenir d'un événement dramatique. Celle-ci commémore le drame de Sierre. Il y a 5 ans, jour pour jour, le 13 mars 2012, un car raccompagnant des enfants de deux écoles belges heurte violemment la paroi d'un tunnel à Sierre, en Suisse. Six adultes et vingt-deux enfants y perdent la vie. Les écoles Sint-Lambertus à Heverlee et 't Stekske à Lommel sont en deuil et, avec eux, toute la Belgique. Cette œuvre commémore les victimes d'Heverlee. Ces enfants et les adultes qui les accompagnaient sont à présent liés pour toujours…


dimanche 12 mars 2017

Jackass

Gouda, Hollande-Méridionale, Pays-Bas.

Ben quoi ? Ce n'est pas parce que je suis un âne que je ne peux pas être transporté sur le dos d'un être humain. D'habitude c'est moi qui transporte les paquets, les enfants, les hommes, les femmes… Parfois, ils se mettent à plusieurs sur mon dos comme à Brême. Alors, pour une fois… D'ailleurs, je ne suis pas le seul, regardez les gravures de Francisco de Goya (1746-1828), d'autres ânes ont bénéficié de ce service. Il paraît même que Goya n'est pas totalement étranger à ma situation, que mon créateur s'en est inspiré… Et mais… qu'est-ce qu'il fait, pourquoi m'emmène-t-il si près de l'eau. Il ne va quand-même pas me jeter dans le canal ? HELP !! S'il vous plaît, venez m'aider ! Je suis à Gouda, vous me trouverez facilement grâce aux indications ci-dessous…


mercredi 8 mars 2017

Marija Jurić Zagorka

Zagreb, Croatie centrale, Croatie.

Pour la journée internationale des droits des femmes, j'ai choisi de vous présenter la statue d'une féministe. Son nom ne vous dira sans doute rien. Elle est connue sous un nom de plume, Zagorka (1873-1957), mais s'appelle en réalité Marija Jurić. Elle fut la première femme journaliste en Croatie. Mariée de force à un cheminot hongrois à l'âge de 15 ans, elle ne tarde pas à s'enfuir de son foyer. En 1896, elle a 17 ans quand elle se fait remarquer par un article où elle dénonce la tentative du Royaume de Hongrie d'imposer la langue hongroise aux Croates. En effet, à l'époque, la Croatie fait partie de la Hongrie. Le texte ne passe pas inaperçu, tant pour son contenu que pour sa signature… féminine. Grâce à cet article et à l'appui d'un évêque, elle est engagée comme journaliste dans un grand quotidien de Zagreb mais son nom ne peut être dévoilé et elle est contrainte de travailler hors de la vue des visiteurs et de ses collègues. Personne ne doit savoir qu'elle est une femme. Ses articles ont cependant beaucoup de succès et elle milite de plus en plus pour la condition des femmes et contre le régime hongrois. Plus tard, elle créera les premiers magazines féminins du pays. Elle a également écrit des romans historiques et des pièces de théâtre. Une statue lui rend hommage dans le centre de Zagreb.


samedi 4 mars 2017

... Et si ma bille était la Lune

Montreux, Vaud, Suisse.

Deux œuvres se rejoignent ici. On découvre d'abord cette sculpture, à Montreux, sur la rive du lac Léman. Une échelle se dresse vers le ciel et, tout là-haut, un enfant, le bras levé, tient une bille entre les doigts. On s'enthousiasme déjà devant l'originalité de l'œuvre primée à la Biennale 2015. Ensuite, on en découvre le titre poétique : …Et si ma bille était la Lune. On pourrait s'arrêter là mais on découvre un texte entre les barreaux de l'échelle. Écrit sous forme de poème, il nous éclaire sur l'œuvre. Pourquoi cet enfant s'est-il imaginé que sa bille pouvait être la Lune ? C'est DeLaPerouze qui a traduit en poème la sculpture conçue par Sara.H. À moins que ce soit l'inverse… Je vous laisse découvrir les mots sur le site de la sculptrice.



mercredi 1 mars 2017

Für das Kind - Wien (Pour l'enfant - Vienne)

Vienne (Wien), Autriche.

Assis sur une valise, cet enfant symbolise l'un des 10.000 enfants qui quittèrent leur pays et leur famille à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. En 1938, quelques jours après la Nuit de Cristal, des associations juives convainquirent le gouvernement britannique de Neville Chamberlain d'accueillir au Royaume-Uni les enfants juifs menacés par le régime nazi. L'opération humanitaire prit le nom de Kindertransport. Des milliers d'enfants partirent en train d'Allemagne, d'Autriche, de Tchécoslovaquie ou de Pologne, via les Pays-Bas pour trouver une famille adoptive au Royaume-Uni. Aujourd'hui, des statues commémorent cette opération humanitaire dans plusieurs lieux de passage, généralement dans les gares ou leurs abords : à Berlin, à Londres, à Gdańsk, à Hoek van Holland ou, comme ici, à Vienne. Ces œuvres rappellent aussi qu'aujourd'hui encore des enfants sont obligés de fuir leur pays parce qu'ils sont en danger de mort.

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