mercredi 8 janvier 2025

Agua y viento (Eau et vent)

Saragosse (Zaragoza), Aragon, Espagne.

Pas toujours facile d’avancer quand il pleut et que le vent souffle. Cette famille de Saragosse affronte les intempéries. Le père marche d’un pas décidé, en tête de cortège. Le parapluie à la main, il tient son manteau bien fermé. La mère le suit. Pas de parapluie pour elle, juste son bonnet. Derrière les enfants tentent tant bien que mal d’avancer. Le parapluie du plus jeune s’est d’ailleurs complètement retourné. En ce mois de janvier, on est sans doute toutes et tous susceptibles de voir une telle scène. À Saragosse, c’est toute l’année, grâce à cette sculpture, qui peut être contemplée, même en plein soleil.

jeudi 2 janvier 2025

Zoontje (Petit fils)

Epe, Gueldre, Pays-Bas.

Après le père, la mère et la fille, il manque forcément le dernier joueur de cette famille classique (non, il n’y a pas de chien) mais néanmoins atypique. On retrouve donc, le fils dans un 4e village d’Epe : Emst. Lui, il est penché sur le jeu. Il le regarde de près.

Alors, une idée de qui a gagné la partie ? Personnellement, je ne sais pas. La sculptrice n’a pas désigné de vainqueur. 

mercredi 1 janvier 2025

Dochtertje (Petite fille)

Epe, Gueldre, Pays-Bas.

On vous a déjà présenté le père et la mère, place maintenant aux enfants. À Oene, un troisième village qui fait partie de la commune d’Epe, on retrouve la fille. La fillette semble avoir adopté une stratégie différente. Elle se hisse davantage au-dessus du jeu. C’est vrai qu’elle est la plus petite. Personne pour l’aider ?

Demain, je vous présenterai le dernier membre de la famille.

mardi 31 décembre 2024

Moeder (Mère)

Epe, Gueldre, Pays-Bas.

À Vaassen, dans le commune d’Epe, on retrouve la mère. À environ 8 km de son mari, la dame semble hésiter devant le jeu. Va-t-elle mener une action décisive et gagner la partie face à son mari et ses deux enfants ?

Demain, je vous présenterai un autre membre de la famille.

lundi 30 décembre 2024

Vader (Père)

Epe, Gueldre, Pays-Bas. 

À Epe, aux Pays-Bas, vit une famille pas comme les autres. En effet, chaque membre vit dans un village différent de cette commune. Cela ne les empêche pas de jouer à un jeu tous ensemble.

Ainsi, dans le village d’Epe qui a donné son nom à la commune, on retrouve le père. À l’époque de la sculpture, c’était d’ailleurs le père qui donnait son nom aux enfants et sa femme pouvait utiliser son nom. Logique donc que la statue du père soit dans le village principal. On le voit sérieux, concentré sur le jeu.

Demain, je vous présenterai un autre membre de la famille.

mercredi 25 décembre 2024

Kockásfülű nyúl (Lapin aux oreilles à carreaux)

Budapest, Hongrie Centrale, Hongrie. 

Attention, vous êtes observé par un lapin ! À moins qu’il n’observe le Danube et son somptueux Pont aux Chaînes ? Quoi qu’il en soit, ce lapin n’est pas n’importe quel lapin, c’est le lapin aux oreilles à carreaux, héros d’une célèbre série d’animation hongroise qui a vu le jour à la fin de années 1970 mais qui fut diffusée, plus tard, dans environ 90 pays. Mais comment ce lapin a-t-il atterri au Château de Buda, ce célèbre édifice qui surplombe la Capitale hongroise ? Tout simplement grâce à ses oreilles qui se transforme en hélices d’hélicoptère. 

 

vendredi 20 décembre 2024

Edvard Kocbek

Ljubljana, Carniole-Intérieure, Slovénie. 

- Eh, qu’est-ce que tu lis ?
- Je lis notre biographie ?
- « Notre » ?
- Ben oui, on est la même personne, Edvard Kocbek. Je suis juste ton double en petit.
- Et alors, ça dit quoi ?
- Que nous sommes un écrivain, poète et homme politique yougoslave d’expression slovène, né en 1904 dans une ville qui était encore en Autriche-Hongrie.
- Homme politique, en Yougoslavie, nous étions communiste ?
- Oh, on a d’abord combattu le fascisme. Ça n’a pas été très bien vu. Puis, on a rejoint les communistes, on a même été ministre de Tito. Puis, on critiqué le communisme et ça n’a pas été bien vu non plus.
- Mais maintenant, ça va ? On a une bonne réputation ?
- Ben oui, la preuve, on a maintenant notre statue dans la Capitale.
- À Belgrade ?
- Mais non, depuis notre mort en 1981, il s’en est passé des choses. La Slovénie est indépendante et la ville où nous sommes mort, Ljubljana, en est la capitale.

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