mercredi 9 mai 2018

Les joueurs de billes

Huy, Province de Liège, Belgique.

Au printemps, les journées s'allongent. Quand il fait beau, c'est l'occasion de rester dehors en fin d'après-midi et de profiter des rayons du soleil. Adulte, on lit sur un banc, on prend un verre à la terrasse d'un café. Enfant, on court, on saute ou on joue aux billes. On joue aux billes ? Oui, je sais ce que vous vous dites... De moins en moins, sans doute, mais cette image d'enfants qui jouent aux billes après l'école reste dans nos mémoires collectives. Je vous avais déjà présenté Le joueur de billes de Valenciennes. À Huy, ils sont trois, même si l'un d'eux hésite à se mêler au jeu. Peut-être le convaincrez-vous si vous passez par là...


mardi 1 mai 2018

Les travailleurs

Montréal, Province de Québec, Canada

Le 1er mai ! Dans beaucoup de pays, cette date coïncide à la fête du travail ou à la fête des travailleurs et travailleuses. Et dans beaucoup de pays, ce jour-là, on ne travaille pas. Et les travailleurs sont contents de ne pas travailler pour la fête du travail. C'est un peu paradoxal mais, avouons-le, beaucoup travaillent parce qu'il faut travailler pour gagner de l'argent et donc pour vivre. Tout le monde n'est pas toujours heureux au travail, à l'image des hommes et des femmes représentés dans cette sculpture. On les imagine en train de construire un édifice mais ça n'a pas l'air d'être la joie. Gênés tant par les pierres que pas leurs collègues, aucun n'esquisse le moindre sourire. L'œuvre est exposée devant le siège de la Confédération des Syndicats Nationaux (CSN), une centrale syndicale québécoise, qui aurait pu donner une image plus positive du travail.

Les travailleurs devant le siège de la CSN

dimanche 29 avril 2018

A day out (Un jour de sortie)

Adélaïde (Adelaide), Australie-Méridionale, Australie

C'est un grand jour pour Oliver, Augusta, Truffles et Horatio. Aujourd'hui, ils sont de sortie. Ils vont faire du shopping au Rundle Mall, un centre commercial d'Adélaïde, en Australie. C'est super de pouvoir se promener parmi les gens, s'asseoir par terre, renifler le sol, faire les poubelles... Comment imaginer une plus belle journée ? Un petit détail quand même : Oliver, Augusta, Truffles et Horatio sont des cochons. Leurs goûts diffèrent forcément un peu… Mais les autres clients du centre commercial les ont très bien accueillis. Ils font même la joie des petits et des grands.

Rundle Mall's pig ou Day out, à Adélaïde, en Australie

mardi 24 avril 2018

Two pupils (Deux élèves)

Kensington et Chelsea, Grand Londres, Royaume-Uni.

Dans le quartier de Chelsea, à Londres, un garçon essaie d'impressionner sa copine en jouant à saute-mouton au-dessus d'un piquet. La fille a refermé son livre pour l'observer. Les habits de ces enfants interpellent. Une robe ancienne et un chignon pour la fille, un uniforme militaire pour le garçon. Ces deux sculptures représentent en effet des élèves du Royal Military Asylum. Fondé non loin de là, en 1803, il accueillait les orphelins britanniques des guerres napoléoniennes. Filles comme garçons s'y côtoyaient et y recevaient une éducation militaire. En 1892, l'école militaire fut rebaptisée The Duke of York's Royal Military School et n'accueillit désormais plus que des garçons. En 1909, l'école déménagea pour Douvres, où elle existe toujours. Londres se souvient de ces enfants soldats…


samedi 21 avril 2018

Dat gaat naar Den Bosch toe (Ça va à Bois-le-Duc)

Bois-le-Duc ('s-Hertogenbosch), Brabant-Septentrional, Pays-Bas. 

Mais où vont-ils comme ça d'un si bon pas ? À Den Bosch, évidemment. Den Bosch, c'est 's-Hertogenbosch. Bois-le-Duc en français. Et que vont-ils faire à Bois-le-Duc ? Ils vont boire ! Boire du brandy. Et qui va payer ? Le premier paysan venu. Voilà en gros ce que raconte cette chanson populaire néerlandaise connue sous le titre Dat gaat naar Den Bosch toe ou Zoete lieve Gerritje (Douce et chère Gerritje), apostrophe répétée régulièrement. La chanson a fait l'objet d'au moins deux statues différentes à Bois-le-Duc.



mardi 10 avril 2018

Claude Nougaro

Toulouse, Haute-Garonne, France.

Ah, tu verras, tu verras
À Toulouse, une statue, tu verras, tu verras
Une place c'est fait pour ça, tu verras, tu verras
Tu verras Nougaro étoilé de sueur
Chanter si gentiment avec vous en chœur
Et revenir vers nous scintillant de vigueur
Et tu verras tous ceux qu'on croyait décédés
Reprendre souffle et vie dans la pierre ou la fonte
Jusqu'à la fin des mondes

 (D'après Tu verras, de Claude Nougaro, 1929-2004)


jeudi 5 avril 2018

Befrielsen (Libération)

Uppsala, Uppland, Suède.

Il y a 50 ans, jour pour jour, le 4 avril 1968, à 18:01, heure locale, le Pasteur Martin Luther King (1929-1968) était assassiné à Memphis, au Tennessee. Il avait un rêve : celui d'une Amérique qui vivrait pleinement ses valeurs d'égalité entre les êtres humains. Par son combat pacifiste, il est devenu un exemple et pas seulement aux États-Unis mais partout dans le monde, comme le montre cette sculpture érigée à sa mémoire en Suède, sur une place qui porte son nom. Ce rêve, il est resté pour de nombreux hommes et de femmes. Cinquante ans après sa mort, le racisme est encore bien présent dans nos sociétés occidentales pourtant nourries du premier article de la déclaration universelle des droits de l'homme : "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits". Combien de temps le monde mettra-t-il pour réaliser le rêve de Martin Luther King ?
 "La haine trouble la vie ; l'amour la rend harmonieuse. La haine obscurcit la vie ; l'amour la rend lumineuse."

Monument en hommage à Martin Luther King à Uppsala, en Suède

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