Budapest, Hongrie Centrale, Hongrie.
À regarder l’actualité et voir le succès des idées d’extrême-droite, partout dans le monde, il est bon de rappeler les crimes dont sont capables les personnes qui suivent une idéologie basée sur haine de l’autre, la haine des personnes différentes par leurs origines, leur couleur de peau, leurs préférences sexuelles, leur identité de genre ou leur religion.
De décembre 1944 à janvier 1945, les milices fascistes liées au Parti des Croix Fléchées (Nyilaskeresztes Párt), mis au pouvoir par l’Allemagne Nazie, ont exécuté 3500 personnes, dont 800 Juifs, sur la rive du Danube, à Budapest. Les corps tombaient ainsi dans le fleuve et étaient emportés par le courant. Auparavant, les victimes devaient se déchausser pour que les miliciens puissent récupérer leurs chaussures, qui avaient de la valeur. Depuis 2005, une soixantaine de paires de chaussures sont reproduites dans une œuvre le long du fleuve. Les Hongrois ont-ils compris le message ? Pas sûr mais croisons les doigts pour que plus personne ne vive jamais ces horreurs.