lundi 30 juillet 2018

Rencontre

Koekelberg, Région de Bruxelles-Capitale, Belgique

Se rencontrer, c'est établir un pont entre les gens. C'est permettre à une personne de transmettre un peu d'elle à une autre. La place devant la maison communale de Koekelberg, en Région bruxelloise a été réaménagée, il y a une dizaine d'années, pour favoriser ces rencontres. Quoi de plus logique d'y accueillir une sculpture sur ce thème. Elle est même devenue l'emblème de la commune puisque les autorités communales ont décidé de l'inclure dans le logo de la commune.


mardi 24 juillet 2018

Printenmädchen (Fille au Printen)

Aix-la-Chapelle (Aachen), Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne.

Cette petite fille semble heureuse de vous présenter son énorme biscuit. Il est vrai qu'il est impressionnant, presque aussi grand qu'elle. Ce biscuit est un Printen, spécialité d'Aix-la-Chapelle qui rappellera à certains les célèbres couques de Dinant dont se sont inspirés les boulangers aixois. Leo van den Daele en a amélioré la recette, ce qui lui a valu le surnom de Baron du Printen. C'est devant son café qu'est placée cette statue. Peut-être qu'en la voyant, vous aurez envie de croquer dans un de ces biscuits traditionnels…


vendredi 20 juillet 2018

Vladimir Nabokov

Montreux, Vaud, Suisse.

Dans un petit parc de Montreux, on trouve une série de bustes. On y reconnaît Ray Charles, B.B. King, Ella Fitzgerald… Bref, les grands noms du jazz qui se sont produits au célèbre Montreux Jazz Festival. Et puis, au sein du même petit parc, on aperçoit la sculpture d'un homme songeur, se balançant légèrement sur sa chaise. Un autre musicien ? Non ! Un écrivain ! Cet homme est Vladimir Nabokov (1899-1977), l'auteur, entre autres, de Lolita. On se demande ce qu'il fait là, avant de lire la plaque. Contrairement aux musiciens, qui n'ont fait que de brefs passages à Montreux, Nabokov y a vécu la fin de sa vie. Il fut l'hôte du Montreux Palace de 1961 à 1977 et c'est au pied de cet hôtel prestigieux qu'est situé ce petit parc.


 

dimanche 15 juillet 2018

Ferenc Puskás

Budapest, Hongrie Centrale, Hongrie.

Aujourd'hui se termine la Coupe du Monde de football en Russie. Des millions de personnes auront suivi leur équipe, leurs héros. Qu'on aime le foot ou non, on ne peut pas être totalement indifférent à l'attractivité qu'ont ces sportifs sur les gens et, en particulier, sur les enfants. Combien de petits garçons se voient-ils aujourd'hui en futurs Griezmann, Hazard ou Ronaldo ? Ferenc Puskás (1927-2006) fait partie de ces joueurs hongrois qui ont été adulés dans les années 1950. N'étant pas un passionné de foot, j'ignore si son nom évoque encore quelque chose en dehors de la Hongrie et de l'Espagne, son pays d'adoption. Cependant, j'avais envie de vous présenter cette statue qui évoque cette relation entre un footballeur et des enfants. Inspirée d'une photo prise à Madrid, l'œuvre montre Puskás en pleine démonstration pour des enfants des rues. 



mercredi 11 juillet 2018

Kačacia fontána (Fontaine aux canards)

Bratislava, Région de Bratislava, Slovaquie.

Cette fontaine a beau être une des plus populaires de Bratislava, elle ne montre quand même pas vraiment le bon exemple. Ces trois garnements s'en prennent honteusement à ces canards. Oh bien sûr, ils ne se rendent peut-être pas bien compte mais quand-même, ne pourrait-on pas leur faire comprendre que ces oiseaux ont le droit de vivre en paix ? En réalité… enfin… façon de parler… cette sculpture évoque la légende de trois garçons, Janko, Martin et Ondrej, qui furent transformé en pierre pour avoir prononcé une formule magique qu'ils tenaient d'un garçon d'eau du Danube. Soulignons que cette fontaine a plus de 100 ans.



mardi 3 juillet 2018

S-printing horse

Heidelberg, Bade-Wurtemberg, Allemagne.

D'où vient ce drôle d'animal qui court sur le trottoir d'Heidelberg ? S'est-il enfui d'un zoo fantastique ? Avec son long cou, il ressemble à une girafe. Les deux lunes sur ses épaules symbolisent-elles des ailes ? Et ses pattes ? Trois pattes ! Une erreur génétique ? Pour son concepteur, c'est un cheval. Un cheval qui s'est visiblement enfuit de la ville d'Amstetten puisqu'on retrouve des traces de ses pas dans la fonderie de la société Heidelberger Druckmaschinen. Ces traces de pas s'impriment forcément sur le sol puisque ce drôle d'animal appartient à ce fabricant de presse offset. Tout dans son corps rappelle d'ailleurs des éléments d'imprimerie : les yeux représentent le scanner, le corps symbolise les rotatives, la queue est le produit fini, un livre. Sans doute, cette sculpture vous rappellera une autre sculpture que je vous ai présentée il y a quelques temps déjà : le Rolling horse placée devant une gare à Berlin. Ces deux œuvres du même auteur ont été commandées par deux sociétés différentes mais qui ont été dirigées par le même homme : Hartmut Mehdorn. Au passage, notons, le jeu de mots intraduisible entre le verbe to sprint (sprinter), et to print (imprimer).



jeudi 28 juin 2018

We build (Nous construisons)

Beersel, Brabant Flamand, Belgique.

Dès le plus jeune âge, on essaie de construire des choses. On commence par des cubes qu'on empile. Parfois, ils s'écroulent et on recommence à les empiler, en essayant d'aller toujours plus haut. Plus tard, on construit sa carrière, sa vie. C'est plus compliqué que d'empiler des cubes mais plus passionnant sans doute. Et puis, parfois, ça s'écroule aussi et on recommence. On construit, puis on reconstruit. C'est ça, la vie !


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