lundi 8 août 2016

Õnnelik korstnapühkija (Le ramoneur porte-bonheur)

Tallinn, Harju, Estonie.

Selon une croyance populaire, croiser un ramoneur porte bonheur. L'origine de cette croyance vient d'une vieille légende qui raconte qu'un ramoneur a sauvé la vie d'un Roi d'Angleterre (Guillaume le Conquérant ou George III, plusieurs variantes existent). Pour le remercier le Roi l'invita au mariage de sa fille et autorisa tous les ramoneurs à porter un haut-de-forme, jusque-là réservé à la noblesse. Dans certaines familles, la coutume d'inviter un ramoneur aux mariages persisterait encore. On dit même qu'un ramoneur était présent au mariage de la Reine Elizabeth II. À Tallinn, vous n'aurez pas besoin de chercher un ramoneur. Une statue dédiée à ce corps de métier y a été érigée en 2010. Pour qu'elle vous porte chance, il vous faudra frotter les boutons de son manteau.


samedi 6 août 2016

Le passe-muraille

Paris, Île-de-France, France.

Monsieur Dutilleul a un don : celui de passer à travers les murs.  Ce fonctionnaire et voleur ingénieux est né de l'imagination  de Marcel Aymé (1902-1967) dans sa nouvelle Le passe-muraille, parue en 1941. L'action se déroule principalement à la butte Montmartre où vécut l'écrivain. En 1986, une place située non loin de la rue où il habitait prit le nom de Place Marcel-Aymé. Elle fut très vite décorée de cette statue, oeuvre d'un sculpteur et acteur renommé, Jean Marais. L'homme qui traverse le mur ne ressemble pourtant pas à Monsieur Dutilleul puisque sa description indique qu'il porte une "petite barbiche noire". Le visage est, en effet, celui de Marcel Aymé.


vendredi 5 août 2016

Drei Mädchen und ein Knabe (Trois filles et un garçon)

Berlin, Allemagne.

Mais que font ces trois jeunes filles et ce jeune homme nus le long de la promenade longeant la Spree ? Regardent-ils passer les bateaux ? Pensent-ils aux musées et à la Cathédrale de Berlin situés sur l'autre rive ? Ou profitent-ils seulement du soleil ? L'ambiance ne semble cependant pas de mise. Il faut dire que de 1988 à 2001, ils se tournaient le dos, assis sur le socle de la fontaine qui décorait le Palasthotel, ancien grand hôtel de Berlin-Est où les visiteurs étrangers de marque étaient accueillis et… espionnés. Ils s'installèrent sur ce muret en 2007, non loin de leur emplacement d'origine, après la démolition de l'hôtel.


jeudi 4 août 2016

De eerste droom van Saint-Exupéry (Le premier rêve de Saint-Exupéry)

Steenokkerzeel, Brabant Flamand, Belgique.

À quoi pouvait rêver le petit Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) pendant son enfance au tout début du 20e siècle ? Peut-être pensait-il déjà à voler. À une époque où l'aviation n'en est qu'à ses balbutiements, c'est forcément sur le dos d'un oiseau qu'un enfant, futur poète-aviateur en plus, rêve de voler, à la manière de Nils Holgersson. Cette sculpture est placée à un rond-point non loin de la tour de contrôle de l'aéroport de Bruxelles.

Puddle jumpers (Sauteurs de flaque)

San Francisco, Californie, États-Unis.

Tous les enfants du monde se ressemblent. Ils rient des mêmes choses, ils ont les mêmes amusements. Ils courent, ils crient et puis... ils sautent au-dessus ou dans les flaques, au grand dam de leurs parents. Ces six enfants ne font pas exception. On les découvre heureux, ici, à San Francisco, mais aussi dans plusieurs autres décors, comme à Phoenix (Arizona), Montgomery (Alabama) où est présente la même sculpture.


mardi 2 août 2016

The winner (Le vainqueur)

Calgary, Alberta, Canada.

Concentré sur son jeu d'échec, cet homme au gros cigare semble défier les passants. Le siège vide devant lui les invite à l'affronter. Hélas ! Comme l'indique le panneau dans son dos, ils n'ont aucune chance, il est "The Winner". Une réplique en couleur existe sur le campus du Central Ohio Technical College et de l'Ohio State University, à Newark, aux États-Unis.


Fernando Pessoa

Lisbonne (Lisboa), District de Lisbonne, Portugal

Fondé en 1905, le café A Brasileira fut, dans les années 1920, très fréquenté par les intellectuels de l'époque. Parmi eux, le poète portugais Fernando Pessoa (1888-1935) y écrivait régulièrement. À la fin des années 1980, les propriétaires du café lui ont installé une table permanente sur la terrasse. En face de lui, une chaise vide accueille les Lisboètes et les nombreux touristes. Envie de boire un café avec lui ?

"Faire de l’interruption un nouveau chemin,
Faire de la chute un pas de danse,
Faire de la peur un escalier,
Du rêve, un pont,
De la recherche…
Une rencontre."


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