Unga vingar (Jeunes ailes) / Nya vingar (Nouvelles ailes)

Sala, Västmanland, Suède.

Que pense ce petit garçon de 1949 en jouant avec cet avion ? L'aviation civile n'en est qu'à ses débuts. Il n'a probablement jamais mis les pieds dans un avion. Il pense sans doute davantage à un avion militaire. S'imagine-t-il pilote ? Ou alors, rêve-t-il déjà à l'aviation civile, à ces avions qui pourront l'emmener à l'autre bout du monde en quelques heures ? Mais peut-on imaginer ce qu'un enfant pouvait imaginer, il y a plus de 70 ans ? 

Notons qu'un exemplaire de cette sculpture est également visible dans... un aéroport, celui d'Arlanda, en Suède.

Kryształowa planeta (Planète de cristal)

Wrocław, Basse-Silésie, Pologne.

Avec ses teints verts et sa robe en forme de globe terrestre, on pourrait penser que cette sculpture est en ligne directe avec la Journée mondiale de la Terre que nous célébrons aujourd'hui. Cette œuvre ne prône cependant pas le respect de l'environnement mais la tolérance, en particulier la tolérance religieuse puisqu'elle est située à l'entrée du quartier des Quatre temples, à Wrocław, où se côtoient des édifices religieux évangéliques, catholiques, orthodoxes et juifs. 

 

Gulliver reist naar Lilliput (Gulliver voyage à Lilliput)

 La Haye (Den Haag), Hollande-Méridionale, Pays-Bas.

On connaît toutes et tous plus ou moins l'histoire du voyage de Gulliver à Lilliput. Cette histoire imaginée par l'écrivain anglo-irlandais Jonathan Swift (1667-1745) met en scène le chirurgien de marine Lemuel Gulliver, qui, lors d'un naufrage, échoue sur l'île de Lilliput où les habitants ne mesurent que 6 pouces. Ce récit est le premier des Voyages de Gulliver écrit il y a tout juste 300 ans, en 1721, et publié pour la première fois en 1726. On sait moins que cette histoire est une satire de la société anglaise de l'époque et qu'elle a été inspirée par le krash boursier de 1720, qui a vu les économies de Swift subitement diminuer de taille. La statue représente la scène la plus connue du récit où Gulliver est ligoté par les Lilliputiens. Elle fait partie de l'ensemble Sprookjes beelden aan zee réalisé par Tom Otterness à la station balnéaire de Scheveningen dont je vous ai déjà présentée plusieurs sculptures.  

Medve gyermekkel (Ours avec un enfant)

Kaposvár, Somogy, Hongrie.

Émoi au château du Comte Festetics à Toponár : un ours vient de s'évader. "Attrapez-le !  Attrapez-le !" s'écrie le châtelain mais comment attraper un ours en fuite ? Heureusement Bálintka, un jeune garçon, a l'habitude de jouer avec l'ours depuis son plus jeune âge. Avec beaucoup de courage, l'enfant attrape l'oreille de l'animal, monte sur son dos et le ramène au château. L'ordre est rétabli et tant pis pour le désir de liberté de l'ours.
Telle est la légende racontée par cette statue érigée pour commémorer le 40^e anniversaire du rattachement de Toponár à la ville de Kaposvár. 

Sparkassenmädchen (Fille de la caisse d'épargne)

Lüdinghausen, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne.

En Allemagne, la Sparkasse a financé de nombreuses sculptures situées près de ses agences. Leur thème est souvent l'argent. On y voit un garçon comptant ses pièces ou différents personnages s'agitant autour d'une source de la chance. Ici, on cherche un petit peu le rapport entre cette petite fille et la caisse d'épargne. Que fait-elle exactement, les deux mains jointes derrière la tête ? Elle s'étire ? Peut-être… Ou alors, elle est punie mais, contrairement à ce que la plupart des parents auraient fait, la sculptrice ne l'a pas mise face au mur mais face au parking de la Sparkasse. Ou peut-être attend-elle seulement ses parents partis à la Sparkasse… La signification de cette œuvre reste une énigme… À vous de vous faire votre propre idée…

The little fisherman (Le petit pêcheur)

Paphos (Πάφος / Baf), District de Paphos, Chypre.

On connaît toutes et tous les traditions du 1^er avril : les fausses informations, de préférences humoristiques, et bien sûr les poissons qu'on colle dans le dos d'un autre, en espérant qu'il ne s'en rende compte pas trop vite. Ce jeune pêcheur de Paphos, à Chypre, a, lui, un poisson dans le dos toute l'année. En 2017, Paphos était la Capitale européenne de la Culture et c'est à cette occasion que l'œuvre fut installée sur le port, en même temps que d'autres œuvres.