Heidelberg, Bade-Wurtemberg, Allemagne.
D'où vient ce drôle d'animal qui court sur le trottoir d'Heidelberg ? S'est-il enfui d'un zoo fantastique ? Avec son long cou, il ressemble à une girafe. Les deux lunes sur ses épaules symbolisent-elles des ailes ? Et ses pattes ? Trois pattes ! Une erreur génétique ? Pour son concepteur, c'est un cheval. Un cheval qui s'est visiblement enfuit de la ville d'Amstetten puisqu'on retrouve des traces de ses pas dans la fonderie de la société Heidelberger Druckmaschinen. Ces traces de pas s'impriment forcément sur le sol puisque ce drôle d'animal appartient à ce fabricant de presse offset. Tout dans son corps rappelle d'ailleurs des éléments d'imprimerie : les yeux représentent le scanner, le corps symbolise les rotatives, la queue est le produit fini, un livre. Sans doute, cette sculpture vous rappellera une autre sculpture que je vous ai présentée il y a quelques temps déjà : le Rolling horse placée devant une gare à Berlin. Ces deux œuvres du même auteur ont été commandées par deux sociétés différentes mais qui ont été dirigées par le même homme : Hartmut Mehdorn. Au passage, notons, le jeu de mots intraduisible entre le verbe to sprint (sprinter), et to print (imprimer).Les traces de sabot du cheval |
Sculpteur : Jürgen Goertz (Allemand, 1939- )
Année de la sculpture : 2000
À propos du sculpteur Jürgen Goertz
Né en 1939 à Albrechtshagen, dans l'Empire allemand, actuellement Czeluścin, en Pologne, l'artiste Jürgen Goertz a étudié son art à l'Académie des beaux-arts de Karlsruhe dans les années 60. Il est considéré comme l'un des plus importants sculpteurs allemands. Plusieurs des ses œuvres sont exposées dans l'espace public, en Allemagne.
> Site de Jürgen Goertz
Autre œuvre du même artiste sur ce blog :
Berlin, Allemagne
Où voir la sculpture S-printing horse ?
Devant la Print Media Academy, au coin de la Mittermaierstraße et de la Kurfürsten-Anlage,à Heidelberg, en Allemagne
Photo 1 : Jaimrsilva, 2009, publiée sous licence Creative Commons BY-SA 4.0
Photo 2 : Heeeey~commonswiki, 2006, placée dans le domaine public
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