Index des oeuvres présentes sur ce blog

lundi 31 juillet 2017

Winnie the bear (Winnie l'ours)

Winnipeg, Manitoba, Canada.

Quand on parle de Winnie l'ourson, l'image d'un ours en peluche jaune vient directement à l'esprit. En effet qui ne le connaît pas ? Héros d'histoires imaginées par A.A. Milne (1882-1956) et dessiné, à l'origine, par E.H. Shepard (1879-1976), Winnie doit aussi sa notoriété aux Studios Disney. Mais on sait moins que Winnie a vraiment existé. En 1914, le lieutenant canadien Harry Colebourn (1887-1947) partait rejoindre son régiment pour participer à la Première Guerre mondiale. En route, il fit l'acquisition d'un ourson femelle. Il lui donna le nom de sa ville : Winnipeg, qui devint Winnie. L'ourson fut adopté comme mascotte du régiment et entra clandestinement en Grande-Bretagne. Il finit par être adopté par le zoo de Londres où il devint vite une vedette. Parmi les visiteurs du zoo, on retrouve A.A. Milne et son fils, Christopher Robin (1920-1996), qui appellera son ours en peluche du nom du locataire du zoo. Son père repris le nom pour le héros de ses histoires destinées aux enfants. L'ourson canadien passa ainsi à la postérité. Le zoo de Winnipeg, qui devait recueillir l'ourse à la fin de la guerre, lui a dédié une sculpture, déplacée en 2012 dans l'Assiniboine Park. Une copie est également visible au zoo de Londres.

vendredi 28 juillet 2017

La fontaine Marabout et sa demoiselle curieuse

Verviers, Province de Liège, Belgique. 

Lire pour se détendre ou lire pour se cultiver. Les éditions Marabout proposent les deux. Elles sont nées en 1949 à Verviers, en Belgique, à l'endroit même où se dresse aujourd'hui cette fontaine décorée de deux sculptures. À droite, un marabout, bien sûr, emblème de l'éditeur. À gauche, une demoiselle curieuse, probablement une lectrice de la collection Marabout Mademoiselle destinée aux jeunes filles. Marabout Junior, qui en était l'équivalent pour les garçons, éditait notamment les Bob Morane. Au centre, une fontaine éclairée symbolise le puits de savoir et la lumière de la connaissance. L'œuvre a été placée bien après le déménagement de la maison d'édition rachetée en 1983 par Hachette et dont le siège est désormais en Île-de-France. Verviers rappelle qu'un des fleurons de l'édition y est né.


mardi 25 juillet 2017

Kreislauf des Geldes (Circuit de l'argent)

Aix-la-Chapelle (Aachen), Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne.


Autour de cette fontaine, tout tourne autour de l'argent. Il faut dire qu'elle a été offerte par une banque. Six personnages ont été placés sur les bords du bassin. D'un côté, une femme avec un gros sac paie un commerçant. Discrètement, celui-ci donne l'argent à son voisin en passant l'argent derrière son dos. Son voisin tend alors la monnaie vers le mendiant de l'autre côté de la fontaine. Mais le plan d'eau est trop large et le mendiant, même complètement courbé, ne peut l'attraper. Assise, les pieds dans l'eau, une petite fille regarde son père prêt à lui donner son argent de poche. On remarquera qu'aucune pièce, ni aucun billet n'est représenté. Tout est suggéré dans les gestes des différents personnages.


vendredi 21 juillet 2017

Charles Buls

Bruxelles (Brussel), Région de Bruxelles-Capitale, Belgique

En ce jour de fête nationale belge, partons au cœur de Bruxelles, tout près de la Grand-Place. Là, sur une petite place, un homme assis tient un livre sur son cœur, alors qu'un chien mordille la manche de son manteau. Son nom est Charles Buls (1837-1914). Les Bruxellois connaissent bien ce nom qui a été donné tant à l'une des rues qui longent l'hôtel de ville qu'à des écoles mais sont-ils aussi nombreux à savoir qui il était ? Charles Buls fut le bourgmestre (l'équivalent du maire en Belgique) de la ville de Bruxelles pendant 18 ans, à la fin du 19e siècle. Passionné d'art, il a usé de toute son influence pour sauvegarder et rénover le patrimoine bruxellois, notamment la Grand-Place, s'opposant même aux projets du Roi Léopold II. On lui doit aussi l'édification de nombreuses statues dans l'espace public, dont celles du Petit Sablon. Alors, dédier une statue à Charles Buls était une évidence. La fontaine derrière lui représente des étapes de sa vie : ses voyages en Italie ou en Grèce mais aussi les œuvres qu'il a permis de sauvegarder comme l'Hôtel de Ville ou la Porte de Hal.


mardi 18 juillet 2017

Meisje bij waterkraan (Fille près du robinet)

Tilbourg (Tilburg), Brabant-Septentrional, Pays-Bas.

En été, il est souvent nécessaire de rappeler qu'il faut s'hydrater quand viennent les grosses chaleurs. Dans certaines villes, on trouve d'ailleurs des fontaines d'eau potable mais il faut savoir où elles sont situées. Cette jeune fille en a trouvé une dans la ville de Tilbourg, aux Pays-Bas. Il faut dire que cette source d'eau est placée à un endroit logique : au pied du château d'eau.


vendredi 14 juillet 2017

John Betjeman

Camden, Grand Londres, Royaume-Uni.

Cet homme qui semble contempler le toit vouté du hall Barlow de la gare de Saint-Pancras ressemble à un touriste arrivé dans la capitale britannique par l'Eurostar. Il n'en est rien ! Cet homme est le poète et écrivain John Betjeman (1906-1984). La présence d'un poète dans une gare peut en étonner plus d'un et pourtant sa place y est logique. Mise en service en 1868, la gare de Saint-Pancras et l'hôtel qui lui est accolé sont considérés comme des chefs d'œuvre de l'architecture de l'ère victorienne mais, au cours du 20e siècle, la gare est devenue quasi superflue. On a même parlé de la démolir. Betjeman, amateur d'architecture, lutta avec sa fondation, la Victorian Society, pour sauvegarder les bâtiments de cette époque et, en particulier, cette gare. Il aurait sans doute été heureux de voir qu'en 2007, la gare est devenue une gare internationale importante accueillant l'Eurostar en provenance de l'Europe continentale. Cette statue est une reconnaissance à son action.

Mais au fait qui est Saint Pancras ?

"Saint Pancras était un garçon chrétien de 14 ans qui fut martyrisé à Rome en 304 avant Jésus-Christ par l'Empereur Dioclétien. En Angleterre, il est plus connu comme une gare de chemin de fer."
(John Betjeman, London's Historic Railway Stations, 1973).
 
 

mardi 11 juillet 2017

Radost z dešte (Joie de la pluie)

Šumperk, Région d'Olomouc, Tchéquie.

Pieds nus, tenues légères, cette scène se passe forcément en été, quand il fait beau. Pourtant, ces deux enfants tiennent un parapluie. Eh oui ! En été, il peut aussi pleuvoir. Ces enfants semblent se demander s'il pleut encore. Le petit garçon regarde vers le ciel et sa grande sœur se risque carrément en dehors de la protection du parapluie. Alors ? C'est quoi le verdict ?

Outre l'original à Šumperk, en Tchéquie, il existe aussi des copies de cette statue au Canada (à Montréal et Kleinburg) et aux États-Unis (à New York), parce que là aussi, il pleut… parfois.

dimanche 9 juillet 2017

La leçon

Montréal, Province de Québec, Canada.

Qu'est-ce qui peut captiver à ce point cet étudiant de l'Université McGill pour qu'il ne rende même pas compte qu'un écureuil est en train de lui voler son repas. Est-il en train de préparer un exposé ? De regarder une vidéo sur YouTube ? De consulter son compte Facebook ? Non, il est occupé à lire la nouvelle qui a attristé, voire ébranlé, de nombreuses personnes passionnées d'informatique et de technologies, en ce 5 octobre 2011. Je vous laisse la découvrir en images...


mercredi 5 juillet 2017

The girl on a suitcase (La fille sur une valise)

Gourock (Guireag), Inverclyde, Royaume-Uni.

Cette sculpture me permet de continuer l'histoire commencée dans le billet précédent. À la gare Saint-Lazare, à Paris, de nombreux Parisiens ont vu leur valise consignée à vie sauf… cette petite fille prénommée Annie. Elle a donc pu prendre le train et, grâce au Tunnel sous la Manche, elle a quitté la France, passé la Manche et puis traversé le Royaume-Uni jusqu'à Gourock, en Écosse. À son arrivée, elle s'est précipitée avec sa valise, sa pelle et son sceau vers la côte toute proche. Mais, au lieu de faire des châteaux de sable, elle s'est installée sur sa valise à contempler les ferries qui vont et viennent dans le port.


samedi 1 juillet 2017

Consigne à vie

Paris, Île-de-France, France.

1er juillet, premier jour des vacances d'été. Les uns sont déjà sur les routes, d'autres dans l'avion pendant que d'autres décomptent les jours. À la gare Saint-Lazare, des Parisiens ont entassé leurs valises. Ils vont bientôt prendre leur train. Destination : ailleurs. Ils quittent la ville lumière pour la plage, la montagne, la campagne ou une autre ville, en France ou plus loin. Dans leurs valises, leurs affaire personnelles : vêtements, livres, trousse de toilette, produit solaire,... Mais voilà… ils devront finalement partir sans tout cela. Depuis 1985, ces valises sont consignées à vie. La faute au Ministre de la culture de l'époque, Jack Lang, qui a commandé cette œuvre.